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Denain fait son cinéma avec MEGARAMA

Depuis la fin des années 80, la deuxième ville du Hainaut n’a plus de cinéma en centre-vile, ni ailleurs dans le Denaisis. Le retour d’un nouvel écrin du 7ème art constitue un temps fort pour la ville feumière, une nouvelle étape pour sa résilience.

MEGARAMA investit le centre-ville de Denain

Il est peu commun que le premier magistrat de la ville organise un point presse pour l’arrivée d’une entreprise privée, sauf que le message va bien au delà. « J’ai déjà eu plusieurs propositions d’implantation de cinéma sur les extérieurs de la commune. J’ai refusé, car je voulais un cinéma de centre-ville, c’est un équipement culturel source d’attractivité », explique Anne-Lise Dufour.

Pour atteindre cet objectif, la ville de Denain conservait un atout foncier. « J’ai tenu à maintenir cette emprise foncière, avenue Villars, proche du Mac Do/Carrefour, pour ce type de projet. Nous sommes en discussion depuis plus de 12 mois, et je tiens à remercier Mathieu Villars pour son travail. C’est lui qui m’a fait rencontrer MEGARAMA», ajoute-t-elle.

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Un projet dans la cité…

Plus qu’un complexe cinématographique de centre-ville, cet équipement devrait être le moteur d’un nouveau développement de la ville de Denain. « Ce complexe va se déployer sur deux niveaux, avec sept salles et 933 places. Un cinéma doté de toutes les dernières technologies numériques »,  explique Olivier Labarthe, le directeur général adjoint de l’enseigne MEGARAMA.

Cette entreprise spécialisée possède un réseau d’une vingtaine de sites en France, en Espagne et au Maroc. Sur le projet denaisien dont «  la première pierre serait prévue en fin d’année 2017 pour un achèvement durant l’été 2018, les dernières technologies Dolby seront utilisées, des assisses confortables et spacieuses, et chaque salle sera réalisée sur un plan incliné », poursuit-il.

Emmanuel Cherier, Anne-Lise Dufour et Olivier Labarhe
Emmanuel Cherrier, Anne-Lise Dufour et Olivier Labarhe

Cet équipement ouvert 7j/7 et toute l’année va bénéficier « de l’actualité cinématographique. Il n’y a aucun cinéma dans le Denaisis, comprenant 60 000 habitants. Dès l’ouverture de ce complexe, nous supprimerons notre convention avec ciné-ligue qui nous permettait 5 à 6 représentations par an », souligne Emmanuel Cherrier, l’adjoint à la culture.

Ces 7 salles sont décomposées comme suit : une de 275 places, une de 180 places, une de 150 et 4 de 90 places. Et de plus, il ouvrira ses portes avec un pôle restauration intégré, un atout de plus. « Je pense que cette implantation marque une étape. Comme pour le Gaumont à Valenciennes, et les multiples installations autour, ce cinéma de centre-ville devrait attirer d’autres professionnels », conclut Anne-Lise Dufour.

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Pour un coût global de 7,5 millions d’euros, avec un parking dédié de 138 places, face à un Carrefour relooké, ce projet bénéficie également d’une bienveillance municipale « nous avons laissé un terrain à un coût permettant l’équilibre financier de cette structure », précise Anne-Lise Dufour. Quatorze emplois sont prévus, dont le directeur, mais pour le reste « nous recruterons des personnes du Denaisis », insiste  Olivier Labarthe.

Et accessible… !

Le point fort de cette réalisation est son lieu car il sera accessible à pied pour les résidents du centre-ville, en bus et en tramway… tardivement. « Le SIMOUV analysera toutes les demandes pour des prise en charge tardive des spectateurs » , commente la présidente du SIMOUV, Anne-Lise Dufour.

Certes, le VAFC a bénéficié de tramways tardifs le jour des rencontres de l’équipe phare du Valenciennois, les Turbulentes de rames vers 23H30 et minuit durant cette manifestation, mais pas le Gaumont de la Briquette Valenciennes/Marly. Cette carence est difficilement compréhensible,  et pourtant « je n’ai jamais eu une demande formelle du Gaumont », précise Anne-Lise Dufour, et on se pince pour y croire… !

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