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Manifestation syndicale soutenue à Valenciennes

Est-ce un baromètre social et syndical, mais la déclinaison de la mobilisation nationale à Valenciennes fut plus dense que de coutume. A l’appel de la CGT, FSU, et de Solidarité, les manifestants étaient rassemblés sur la place d’Armes à Valenciennes dès 10h avant de parcourir un tracé habituel dans le centre urbain. Les discours des leaders syndicaux n’étaient pas tendres avec le Gouvernement, sans doute une manifestation annonciatrice d’autres mouvements sociaux.

Emile Vendeville : « Imposer le travail jusqu’au cimetière »

400 manifestants selon les syndicats, 200 selon les renseignements généraux, 300 est sans doute la jauge à retenir pour cette mobilisation de ce jeudi 29 septembre. Par contre, ce qui est tangible est une présence plus importante de syndicalistes et sympathisants, accompagnés comme de coutume d’élus du territoire. On peut comparer ce rassemblement à d’autres du même acabit, la mobilisation plus massive est indéniable.

Avant le démarrage du parcours dans Valenciennes, Emile Vendeville (CGT) installe l’ambiance « toutes les mesures prises par le Gouvernement sont là pour éviter toute hausse des salaires afin de préserver les profits. Ils veulent imposer le travail jusqu’au cimetière. L’argent existe, le problème est sa répartition. Il faut revaloriser le SMIG à 2 000 euros brut et investir massivement dans les services publics ».

Marc Lambert

Marc Lambert (Solidaire) rappelle également l’enjeu de la hausse des salaires et des mouvements à la clé. « Il y a beaucoup de mouvements en construction dans les entreprises, il y aura d’autres manifestations à venir », commente-t-il.

Enfin, Ludovic Bouvier, responsable régional Métallurgie, tance « cette crise du capitalisme. Il y a eu 44 milliards d’euros de dividendes distribués en France. Aujourd’hui, nous avons une grève dure chez PSA, dont Sevelnord, car les travailleurs réclament une hausse de 400 euros et la prime (Macron) au plafond (6 000 euros). On le sait de nombreux licenciements arrivent avec notamment Camaïeu et ses 2 600 salariés sur le carreau ».

Le début de remboursement des PGE (Prêt Garanti par l’Etat) depuis mars 2022, et la deuxième salve en mars 2023, sans oublier les rappels des créances sociales et fiscales, vont faire des dégâts dans le tissu des entreprises françaises. Quelles soient petites ou grandes, avec des licenciements en petit ou grand nombre, le résultat sera le même compte tenu que le drame est unique pour chaque perte d’emploi.

Daniel Carlier

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