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Hôtel du Hainaut
Valenciennois

L’Hôtel du Hainaut 5 étoiles dévoilé

Pour ces Journées du Patrimoine dans le Valenciennois, l’attraction phare était le futur Hôtel du Hainaut, grand luxe, sur la ville-centre ; va-infos vous fait découvrir en photos le plus grand chantier privé au nord de Paris depuis quelques années.

L’Hôtel du Hainaut, une métamorphose impressionnante

Ancienne propriété du Centre Hospitalier de Valenciennes avec son emblématique Hôtel Dieu n’ayant fermé que trop tardivement, cet édifice gigantesque a été racheté par une structure privée. Voué à l’abandon sous peu tant le gouffre financier était abyssal pour le CHV, cette heureuse acquisition, en 2011, a permis de restaurer une pépite architecturale du XVIIème siècle. Derrière ce montage financier très complexe se profile un privé, Xavier Lucas, via la Financière Vauban, habitué dans la reprise des sites classés monuments historiques, comme l’Hermitage Gantois à Lille, voire plus d’une dizaine de réalisations en France et en Belgique.

Si l’aille droite, les anciennes écuries, abrite le siège réhabilité de Valenciennes Métropole, pour la coquette somme de 11 millions d’euros d’argent public, la partie privée représente un montant financier de 60 millions d’euros. Une rénovation à l’identique de sa version en 1767 et tout est hors norme, une toiture refaite à l’identique des années 40, où un incendie l’avait ravagé, d’une dimension de 1,1 hectare ; une surface totale de 32 000 M2 avec une réhabilitation conservant la chapelle classée et quelques complications techniques à la clé.

Après une première pierre en 2012, ce chantier titanesque s’achève avec une future proposition hôtelière 5 étoiles composée d’appartements (tous vendus sur plan), de plusieurs restaurants, d’un lounge sous une verrière de plus de 1 000 M2, d’une vaste salle de réception etc. Cette ouverture prochaine suscite beaucoup d’attente et de curiosité, un véritable défi économique sur la ville de Valenciennes pour les futurs exploitants, certes très expérimentés dans le domaine.

Texte/Daniel Carlier/Crédit photos/Antoine Lukaszewski

 

 

 

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