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(19ème) France Insoumise, l’adhésion au programme et rien d’autre !

Le jour d’après pour la France Insoumise s’est traduit par une conférence de presse à l’initiative de Julien Poix, candidat dans le Denaisis (19ème). La ligne politique n’a pas bougé d’un iota, il veut convaincre les électeurs à travers le programme de Jean-Luc Mélanchon, point ! Pas de drapeau de la peur, pas de leçon de morale, Julien Poix veut des électeurs adhérents à la France Insoumise (visuel Julien Poix et sa suppléante Françoise Dupont-Cunin).

Julien Poix : « On ne montera pas dans le Titanic de Mme Dufour »

Avec le parachutage de Sebastien Chenu, cadre du FN très médiatisé, le score impressionnant de Marine le Pen au 1er tour et au second tour de la présidentielle, et même l’investiture Em Marche est en attente, ou pas, pour mercredi prochain, tout cela indique que cette 19ème circonscription sera sous le feux des projecteurs, un enjeu national et emblématique.

Lors de cette présidentielle, la France Insoumise arrive juste derrière le Front National, un score significatif donnant une grande confiance à Julien Poix, le candidat de la France Insoumise dans le Denaisis. Son credo est simple… « ce résultat impulse une dynamique, il ouvre des perspectives pour ce 3ème et 4ème tour. La France Insoumise veut se présenter comme une force parlementaire alternative », explique Julien Poix.

Pour cette conférence de presse, avant une réunion publique, des militants divers étaient présents « car la France Insoumise est soutenue par des personnes travaillant dans le public, le privé, de syndicalistes comme Cedric Brun, délégué chez PSA , des artisans voire chefs de petites entreprises, des représentants de partis politiques à l’instar de Yannick Hourdiau, du parti pirate etc.», précise-t-il.

Avant de parcourir les traits saillants du programme de Jean-Luc Mélenchon, Julien Poix commente le paysage politique encombré de cette circonscription. Bien sûr, la candidature officielle d’Anne-Lise Dufour constitue la nouvelle politique de la semaine. Les commentaires sont acerbes : « On veut absolument nous imposer le duel Dufour/Chenu. Non, on ne montera pas dans le Titanic de Mme Dufour, et sa présentation de candidature en mode Commedia dell’arte, un 8 mai, le jour de la capitulation de nazisme. Mme Dufour parle beaucoup du passé, elle n’a pas le monopole ouvrier, La France Insoumise parle de l’avenir ». Le fondateur de l’association des Indignés ajoute « elle n’a pas trop usé ses chaussures sur Aulnoy-lez-Valenciennes et Trith-st-Léger »… en réponse aux propos d’Anne-Lise Dufour envers Emmanuel Macron  « tu as peur de salir tes chaussures ? », en visite dans le Valenciennois, et n’ayant pas programmé le Denaisis.

Ensuite, la réponse d’un candidat d’En Marche ou non (réponse dans les jours prochains) n’est pas anodine. En effet, si REM n’investit personne, il faut se rappeler l’extrême difficulté du Front Républicain pour le second tour de la présidentielle, alors un premier tour du même acabit, c’est une caisse de munitions offerte au Front National. Bonne chance pour l’argumentaire que résume très bien un soutien de Julien Poix « lorsqu’un salarié perd son emploi, croyez-vous qu’il soit sensible au Front Républicain. Il faut arrêter les leçons de morale »… ça c’est dit !

Pour le candidat Sébastien Chenu, du F.N «  qui confond la 19ème avec un plateau télé. Concrètement, nous sommes la seule force politique qui a fait baissé le Front National sur le Denaisis ». Enfin, une précision sur le système « les élus du Front National sont ceux qui cumulent le plus. Moi, ce serait mon seul et unique mandat. Après, je retournerai à ma vie professionnelle ».

«  Nous voulons un vote d’adhésion, un choix pour notre programme », Julien Poix.

Le postulat de base pour le candidat de la France Insoumise « une politique de gauche n’est pas celle d’une politique de droite », assène le candidat. Les thématiques principales du programme sont un résumé des maux de cette circonscription : santé, logement, emploi, retraite, et écologie.

En premier lieu, Julien Poix met en exergue la santé « sur un territoire où l’espérance de vie est de 58 ans. La santé remboursée à 100%, l’optique et le dentaire, le développement des maisons de santé, une aide aux familles pour le reste à charge des personnes âgées au sein des EPHAD ».

Le logement, comme un symptôme dévorant sur le Denaisis où les marchands de sommeil pullulent comme des cafards. «  Les occupants sont pris dans un engrenage, ils payent leur loyer et ne reçoivent même pas de quittance ». Pour offrir un toit  au plus grand nombre « nous voulons réquisitionner les logements vides, mais également aider les habitants pour l’isolation thermique« .

L’écologie, la grande absente de cette campagne présidentielle, est au coeur du programme de Jean-Luc Mélenchon. Le développement des énergies alternatives constitue un axe central « et les  sites industriels abandonnés sur le Denaisis peuvent se convertir. Il y a un savoir faire industriel sur ce territoire. D’ailleurs, je propose la création d’un institut public spécialisé dans la dépollution des friches industrielles, un bac Pro dédié, car on ne sait pas dépolluer les anciens sites, comme l’ancienne entreprise Sambre et Meuse par exemple », ajoute Julien Poix.

L’emploi, où l’absence de travail massive sur le Denaisis…  » Mme Dufour a tout voté, sauf la déchéance de nationalité, et notamment le CICE, avec des dizaines de millions d’euros pour les grandes entreprises qui n’avaient pas besoin de cela « .

Voilà le début de cette campagne éclair où l’enjeu politique est de taille. La question est assez simple dans cette élection. La gauche, éparpillée à travers de multiples candidatures, fait-elle face au Front National ou aux électeurs ? La peur d’un parti politique ou l’envie pour un ou une candidate, ce sera aux électeurs de choisir !

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