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Acte un du Centre aquatique de Valenciennes

Septembre 2014, janvier 2018, cette attente est une éternité pour les anciens usagers de la piscine de Valenciennes, mais le temps de l’action a démarré avec la cérémonie symbolique de la 1ère pierre du Centre aquatique de Valenciennes

Des flammes à la forme de l’eau…

Beaucoup de Valenciennois ont encore des images vécues en direct, voire par les médias interposés, d’une flamme gigantesque léchant l’ossature bois trop vétuste de ce complexe sportif. Ce moment de vie communale fut un crève coeur partagé par tous les habitants. Par vase communicant, l’attente, voire la colère s’est faite jour. Aujourd’hui, ce drame local a laissé place à un projet ambitieux.

Laurent Degallaix : « Après le temps administratif, aujourd’hui c’est le temps de l’action »

Guy Tampere du PCVA

Face au Stade du Hainaut, la première pierre du futur Centre aquatique de Valenciennes a été posée ce lundi 08 janvier 2018. « Après le traumatisme de 2014, le temps administratif, aujourd’hui, c’est le temps de l’action », déclare le maire de Valenciennes, Laurent Degallaix. « Je remercie en premier lieu les utilisateurs pour votre patience, votre esprit constructif, ce projet devrait être à la hauteur de l’attente », poursuit-il.

Cette cérémonie fut partagée par des invités de marque, la député de la XXIème circonscription, Béatrice Descamps, Valérie Létard, vice-présidente du Sénat, le secrétaire général de la Sous-Préfecture de Valenciennes Mohamed Abdoune, des représentants de la Préfecture et du CNDS, et bien sûr Xavier Bertrand, le président de la Région des Hauts-de-France. « Xavier Bertrand a une analyse très fine des territoires, il a dit banco pour mettre, comme la CAVM, dix millions d’euros dans ce projet », précise Laurent Degallaix.

Xavier Bertrand, président de la Région des Hauts-de-France

Le président de la région reprend le gant pour expliquer ses motivations. « Nous soutenons la MEL dans son projet de patinoire, il n’était pas question de ne pas aider le Valenciennois. Je dois veiller à l’équilibre des territoires. Ensuite, c’est de l’emploi durant le chantier. Enfin, la pratique de la nage n’est plus aussi systématique qu’hier. Trop d’enfants ne savent pas nager dans les Hauts-de-France ».

La représentante du CNDS (Centre National pour le Développement du Sport), comme celui de la préfecture, ont rappelé «  cet engagement pour la réhabilitation du Bassin Minier. Nous manquons de piscine dans les Hauts-de-France. Cette opération est un signal fort ».

Ensuite, le secrétaire général de la Sous-Préfecture de Valenciennes se félicite de cette construction «  se juxtaposant avec le Stade du Hainaut, c’est une journée pour le développement du sport, mais également de l’emploi sur un territoire toujours à 15,3% de chômeurs ».

Enfin, les associations sportives avec au premier rang Guy Tampere, la figure historique du PCVA « je me félicite de cette journée après toutes les péripéties que nous avons connu durant ces 4 ans ».

Parole à la jeunesse

La petite troupe venue assister à cette 1ère pierre réjouissante a rejoint la foule nettement plus nombreuse pour les voeux du maire à la population dans les salles du Stade du Hainaut.

L’originalité de cette manifestation 2018 résidait dans une participation des enfants des écoles communales. Une vidéo assez réussie a présenté des témoignages d’enfants, la vision de leur ville de Valenciennes, touchant et c’était le but. Laurent Degallaix profite de l’occasion pour demander « un retour à un peu de fraicheur, à un peu de candeur. Il ne faut pas toujours voir le verre à moitié vide, mais celui à moitié plein ».

Il remet sur le tapis les polémiques sur le patrimoine, l’Hippodrome devant bientôt devenir un marché couvert « dont les 12 cellules sont louées avec enfin le retour d’un poissonnier à Valenciennes ». Historiquement, c’est un retour aux sources.

Par contre, pour le Mont de Piété, le sujet est nettement plus polémique. « La ville investit environ 20 à 25 millions d’euros par an. Le seul entretien de ces patrimoines multiplie la note par 4. Et parfois, il arrive que dans certaines villes la seule solution est de détruire (comme à Denain). Néanmoins, la population va découvrir le Mont de Piété grâce à l’Office de Tourisme installé au rez-de-chaussée, tout le monde en parle, mais personne n’est jamais rentré dedans », s’exclame le premier magistrat. Nul doute que ce sujet épineux ne vas pas s’éteindre si vite, mais pas pour ce jour de fête !

Ensuite, il a annoncé les prochains travaux et exhorté les « personnes criant avant d’avoir mal »  de regarder le résultat. « Regardez sur le boulevard Watteau maintenant, l’achèvement de l’Avenue Pompidou, le quartier de la Chasse Royale…Oui, en 2018, nous allons poursuivre avec la rénovation du boulevard Pater, la Place Poterne et l’Avenue de Denain », conclut-il. Au passage, il pique un peu l’entreprise Nord France, en charge de cette réalisation aquatique, « car mon calendrier indique un achèvement en 2019« 

Une ville en travaux, mais Valenciennes a connu pire durant le passage du tramway… !

Daniel Carlier

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