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La Cie ZAPOÏ. WEST RN, c’est presque un western.

La compagnie Zapoï présente à partir du 12 jusqu’au 23 février au Phénix leur nouvelle création : WEST RN, c’est l’histoire de deux jeunes filles ivres de liberté… « un western coquillette, une bande dessinée vivante ». Va-infos.fr offre deux places pour la représentation du mercredi 14 février à 20h aux deux premiers messages privés sur sa page facebook.

Plus besoin de présenter les Zapoï, Denis Bonnetier et Stanka Pavlova tirent depuis plus de 20 ans les ficelles de la compagnie valenciennoise, des spectacles en veux tu en voilà, alors pour leur nouvel opus 2018, place à une épopée rocambolesque imaginaire, un film de cow-boy en miniatures. Un spectacle tout public à lire avec des ombres, des marionnettes, des silhouettes, des dessins, des fantômes, des esprits, un chapelier…

L’histoire? Écrite par Filip Forgeau et mise en scène par Denis Bonnetier « est le récit de deux jeunes filles qui vont vivre une aventure digne des légendes de l’Ouest. West RN c’est presque un western, un road -movie, une balade imaginaire dans les plaines sauvages de l’Ouest, une épopée étrange où la route nationale n°4 zigzague entre les cactus et où les restos routes sont infestés de bandits.» Leur véritable histoire deviendra une légende. Une de celles qui se racontent dans les saloons.

La tentation est forte. Les références au western vont-elles parsemer la bande film comme la poussière de La porte du Paradis ? Monument Valley, la lumière, l’ombre, les paysages, un chemin de fer, les chapeaux, les saloons, des colts, l’affrontement final, le face à face, des héroïnes attachantes et un méchant, un vrai.

(Dominique Hennebaut © cie Zapoï)

Porte d’entrée dans l’imaginaire… « WEST RN c’est presque un western, un road movie, une balade imaginaire dans les plaines sauvages de l’Ouest.»

La Cie poursuit « deux jeunes filles se sont échouées dans le désert de l’Arizona à l’époque où tout était possible, le meilleur comme le pire. Elles feront face à un monde effroyable où toutes les composantes de la société sont placées sous l’hégémonie de « M », personnage sans scrupule à la tête d’un véritable empire. Avec leurs désirs, leurs rêves et un peu de chance, nos deux héroïnes bousculeront ce règne jusqu’à sa chute et deviendront grâce à leur courage, les personnages de leur propre légende. »

Comme une lecture d’une bande dessinée vivante, il y a du texte lu aussi, du texte écrit et non parlé. Le dialogue et les pensées se présentent sous forme de bulles, comme en bande dessinée. Tout comme la musique, un clin d’œil à Ennio Morricone, réalisée par Usmar, artiste, auteur-compositeur-interprète, travaillant depuis vingt années pour la compagnie. En somme, il faut trouver les notes justes pour accompagner et sublimer la symphonie.

Quelques jours avant le grand saut …

Celui dans lequel petits et grands vont glisser et flotter, car« le théâtre de marionnettes, comme les arts de la scène, fait appel à l’imaginaire. Ils créent des liens de manière automatique en fonction des individus. Ils font appel au spectateur pour qu’il complète l’action par son propre imaginaire », confie Denis Bonnetier. « Il aide à faire le passage entre l’adolescence et le monde des adultes, il nous renvoie à notre propre histoire. Le tout en allant vers l’inconnu, vers un territoire à explorer…c’est la vie ça! » Ce spectacle aborde la question de l’adolescence, les deux jeunes filles transforment leur réalité par l’imaginaire. « Les filles nous prouvent que le réel n’est pas inéluctable, que notre capacité humaine à rêver peut nous faire changer le monde », note Denis Bonnetier.

Est- il nécessaire de prouver au monde que l’ imaginaire peut le transformer ? Que rien n’est immuable, que l’imagination et la créativité peuvent littéralement changer les codes établis. Alors chut, on ne vous en dira pas plus, sauf que Lewis Carroll avait bel et bien raison et que cela nous enchante « mais alors, dit Alice. Si le monde n’a absolument aucun sens, qui nous empêche d’en inventer un? »

Céline Druart Beaufort

Infos pratiques. Durée 1h – Âge minimum conseillé : 9 ans. Du 12 au 23 février 2018 au Phénix.

@crédit photo Dominique Hennebaut © cie Zapoï

Création musicale : USMAR / Création du dispositif vidéo : Christophe Loiseau
Interprétation : Marion Belot, Thaïs Trulio et Coline Fouilhé / Avec la voix d’Eric Goulouzelle
Scénographie : Denis Bonnetier / Texte Filip Forgeau / Univers graphique Dominique Hennebaut
Ingénierie scénographique : Germain Wasilewski et Alexandre Paquin / Recherches et animations vidéo : Lorraine Desserre et Arthur Valter, Maxime Hibon / Régie : Germain Wasilewski en alternance avec Alexandre Paquin
Coproduction Le Bateau Feu scène nationale Dunkerque, le phénix scène nationale Valenciennes pôle européen de création, La Barcarolle EPCC Spectacle vivant Audomarois et Le Studio Théâtre de Stains.  Avec le soutien de la DRAC Hauts-de-France et du FEAC (Ministère de la Culture et Ministère des Outre-Mer), du Conseil Régional Hauts-de-France, de la Ville de Valenciennes et du Département de la Seine-Saint-Denis. Production cofinancée par Pictanovo (Fonds d’aide à la création associative).  Avec le soutien de la Maison Folie Wazemmes à Lille, Le Boulon – CNAREP à Vieux-Condé, Les Nymphéas à Aulnoy-lez-Valenciennes, Le Tas de Sable – Ches Panses Vertes Pôle des arts de la marionnette missionné par le Ministère de la Culture et de la Communication au titre du compagnonnage marionnette, Le Mouffetard théâtre des arts de la marionnette. Remerciements à l’Ecole RUBIKA de Valenciennes. La Compagnie Zapoï est aussi soutenue par le Conseil Départemental du Nord et Valenciennes Métropole.

 

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