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ASCOVAL, l’espoir renaît, mais rien n’est acquis !

Les premiers messages sortent de Bercy avec une avancée réelle sur la crédibilité du projet Altifort, sans Vallourec ! Soulagement pour les auditeurs de cette réunion, même si le chemin est encore long. L’espoir est là, et avec cela, vous pouvez renverser des montagnes.

Le rendu du rapport du cabinet Roland Berger était très attendu ce matin par les parties présentes, syndicats, élus et le repreneur Altifort via Bart Gruyaert. Bruno Lemaine, ministre de l’Economie, a commenté ce dernier : « Altifort présente un projet crédible, et viable ». Il ajoute « un certain nombre de fragilités subsistent », et particulièrement le financement, une clé de voûte de ce dossier.

Sachant depuis la semaine dernière que le Groupe Vallourec ne veut pas participer à cette reprise, ne voulant pas fragiliser plus encore ce Groupe industriel déjà en délicatesse, Altifort a présenté un projet sans Vallourec avec un apport entre 20 et 30 millions d’euros en fonds propres. 

« Ce rapport du cabinet Roland Berger, de renommée internationale, est positif. Il conclut que ce projet est sérieux, crédible, et viable. Il reste deux points clés à résoudre d’ici le 07 novembre, le financement global de cette reprise, et la consolidation du carnet de commandes avec des engagements actés », explique Nacim Bardi, représentant CGT/Entreprise ASCOVAL.

Rien n’est écrit, rien n’est définitif, l’histoire d’ASCOVAL n’est pas finie. La mobilisation pour sauver ASCOVAL est impressionnante, ce dossier industriel devient toute simplement emblématique sur la politique industrielle de l’Etat. Le chronomètre est déclenché d’ici l’audience de la chambre commerciale du tribunal de grande instance de Strasbourg le 7 novembre prochain.

Sur le volet du financement, le Ministre de l’Economie, Bruno Lemaire, précise en conférence de presse : « Le projet Altifort est une chance. Cette chance mérite d’être jouée. Nous nous laissons jusque début décembre pour boucler ce financement ». Il acte de nouveau le principe de base pour l’Etat dans ce dossier, un euro public, pour un euro privé ! Le privé répond présent à travers Altifort, les acteurs publics sont donc devant le mur de la réalité industrielle, d’un territoire, de la région Hauts-de-France, et bien sûr de l’Etat !

Daniel Carlier

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