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Quel avenir pour le Marais de l’Epaix ?

Entre l’Escaut et le Vieil Escaut, proche du port public de Saint-Saulve, le site du « Marais de l’Epaix » est une propriété du SIAV, syndicat d’assainissement. A ce titre, il a fait les gros titres de la presse locale à travers le projet très controversé, et abandonné, par l’ancien président du SIAV, Bernard Brouillet. Il s’agissait du projet OVAL.

(Visuel, Christian Rock à gauche, des techniciens du SIAV et Véronique Dupire à droite, présidente du SIAV)

Marais de l’Epaix : Pas en vente avant les municipales !

Le projet fut abandonné, et mécaniquement cette pépite de verdure demeure dans le domaine foncier du SIAV (Syndicat intercommunal d’assainissement d’Aulnoy, Marly, Saint-Saulve, et Valenciennes). Sans projet concret pour ce site, il est évident qu’il ne rentre plus dans les critères directs d’un syndicat intercommunal d’assainissement. « Ce n’est pas notre coeur de métier », précise Véronique Dupire. Argument imparable, car le SIAV n’a pas une mission à l’instar d’un PNR (Parc Naturel Régional). Toutefois, nous avons vu certaines situations plus délirantes comme la conservation, pendant trop d’années, de l’ancien Grand Hôtel des Thermes à Saint-Amand-les-Eaux par le Conseil général du Nord à l’époque, ubuesque ! Une situation résolue grâce au changement de présidence et l’arrivée de Patrik Kanner ! Bref, c’est une réalité, le Marais de l’Epaix n’a pas vocation à demeurer ad vitam aeternam dans le giron du SIAV. De plus, le SIAV, conformément à la loi NOTRe, va intégrer Valenciennes Métropole en 2020.

« C’est plutôt une décision que nous devons laisser au prochain exécutif (communautaire) », Véronique Dupire

Donc, que faire de ces 58 hectares d’espaces naturels ? Certes, ce n’est pas la forêt amazonienne en terme de biodvisersité, mais comme tout le Valenciennois, un passé industriel est prégnant même sur les sites les plus verts, étang d’Amaury, Chabeau-Latour etc. ; Il n’empêche que cela demeure un espace rare dans le Valenciennois avec un potentiel remarquable sur la biodiversité.

La question a été posée par le comité du parti politique EELV du Valenciennois à l’annonce de leur candidature pour les municipales 2020. Clairement, l’inquiétude repose sur quel sera le repreneur ? « De toute manière, on ne peut que pêcher ou chasser sur ce site », ajoute la présidente.

Toutefois, Véronique Dupire a évoqué la question devant les instances concernées. « C’est vrai, j’ai posé la question, mais je ne pense pas que ce site sera vendu avant les municipales. La période électorale n’est pas la plus adaptée. Je pense que c’est plutôt une décision que nous devons laisser au prochain exécutif », conclut-elle. Intrinsèquement, on ne peut que valider cette position, mais l’exécutif actuel veut-il laisser un dossier compliqué aux prochains élus communautaires ? That is the question !

Daniel Carlier

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