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Yves Dusart, le changement durable dans la continuité à Saint-Saulve

L’après Cécile Gallez à Saint-Saulve, rien que de l’écrire marque un tournant dans le paysage politique du Valenciennois. Néanmoins, cette étape politique est connue depuis longtemps. Yves Dusart et son équipe ont donc préparé cette échéance électorale sur la durée, d’où une certaine impatience d’ici le 15 mars 2020 (liste en bas de l’article).

Un élu, un dossier (voire plusieurs) à Saint-Saulve !

Si au mois de septembre 2019, la présence d’une seule liste à Saint-Saulve était crédible, nous sommes aujourd’hui avec 3 candidat(e)s sur la ligne de départ. Une donnée qui n’est pas pour déplaire à la tête de liste « afin de légitimer notre programme vis à vis de la population », explique Yves Dusart. En effet, la confrontation des idées est toujours une source de richesse pour la démocratie.

Concernant la liste « Unis et dynamiques », sur les 33 (+ 2), 11 membres de l’ex majorité sont sortants. Yves Dusart explique la cohérence politique de cette liste : « C’est une liste de Rassemblement sans étiquette. Je ne suis pas carté, même jamais été carté. Je siège au Conseil départemental du Nord (vice-président) au titre d’un non inscrit dans l’UPN. Sur cette liste, il y a des forces politiques de différents horizons, des compétences où nous avons échangé nos idées, en provenance de tous les quartiers et de toutes les catégories sociaux professionnelles. Notre ligne de conduite est… Saint-Saulve », commente Yves Dusart.

Preuve de cette concorde au service de cette municipalité de 11 300 habitants environ, Annie Morel siégeait dans l’opposition. Aujourd’hui, elle est membre de cette liste à part entière : « Nous avons chacun nos idées politiques, mais nous avons toujours travaillé dans une opposition constructive. Je veux être utile pour Saint-Saulve », explique-t-elle.

« Chaque élu de la majorité aura une ou plusieurs thématiques en charge », Yves Dusart

Le fruit de ce travail collectif est très abondant. « Nous avons travaillé collégialement 76 thématiques. Cela représente un an de travail, notre équipe fut très créative, mais nous avons géré nos priorités. C’est une liste avec de l’expérience, mais également de la jeunesse. Nous sommes impatients (si élus). Chacun des membres de la future majorité sera en responsabilité d’un sujet. Autour du maire et des 9 adjoints, il y aura de fait des conseillers municipaux délégués avec une ou plusieurs thématiques à gérer », poursuit Yves Dusart. « Un élu, un dossier », lance à la volée un colistier.

Pour sa part, François Ducatillon, colistier, souligne la nécessaire « transversalité des projets. Il faut associer les services aux projets communaux afin de conserver notre dynamique de campagne ».

Enfin, concernant ce collectif « nous signons une charte de déontologie (outre la charte de l’élu obligatoire) marquant notre volonté d’exemplarité, elle doit s’imposer à nous-mêmes. Enfin, notre règlement interne règlera notre vie de groupe (et celle du Conseil municipal) », Yves Dusart. Une précision à coucher sur le papier qui n’est pas superfétatoire lorsqu’on évoque le 1er semestre 2017 où l’éclosion de deux nouveaux mouvements politiques (En Marche et France Insoumise) a littéralement fait exploser des majorités sur le Valenciennois avec en 2020 des listes sur la ligne de départ.

Un programme avec 76 thématiques…

Dans le dossier remis aux journalistes avec 76 thématiques, il n’échappe pas une seconde que l’axe 1 est « pour une ville et une gestion citoyennes ». Le sérieux budgétaire fut une signature reconnue de Cécile Gallez, les petites blagues sur les rectifications budgétaires de centimes d’euros ou de francs font partie de sa légende urbaine. « (Si élection) nous démarrons sur des bases hyper saines », confirme Yves Dusart… certainement le budget le plus envié par les autres collègues maires du Valenciennois.

La ville de Saint-Saulve comprend 375 agents, y compris le CCAS, un chiffre assez conséquent pour une ville de 11 300 habitants. « Il ne faut pas oublier que nous avons un EPHAD en gestion, donc avec du personnel communal », précise le maire

De fait, cette nouvelle dynamique communale s’inscrit dans les pas de l’ancienne maire « même s’il n’y aura jamais deux Cécile Gallez », précise Yves Dusart. Les grands axes financiers reposent sur l’absence d’augmentation des impôts locaux, la maîtrise des dépenses, les économies en terme énergétiques constituant un potentiel significatif dans toutes les collectivités locales, la concertation en amont d’un projet et de facto les priorités budgétaires… le possible clairement ! Enfin, comme dans de nombreuses villes du Valenciennois, Saint-Saulve va lancer la thématique du budget participatif.

L’aménagement du territoire

Tout d’abord, la ville de Saint-Saulve connaît comme ses voisines un vieillissement avec mécaniquement une baisse de la population. C’est un problème que toute collectivité doit prendre à bras le corps, car les conséquences sont financières avec une baisse des dotations d’Etat, mais également en terme d’attractivité tout court. « Nous lancerons une politique de construction de nouveaux logements. Nous voulons augmenter la population vers les 13 500 habitants environ. Aujourd’hui, Saint-Saulve demeure une ville qui attire. Il suffit de voir le nombre de personnes recherchant un habitat sur cette commune », précise-t-il. Dans la logique d’une nouvelle population, la  majorité veut « construire un groupe scolaire (ex nihilo) dans le quartier du Marais », explique Yves Dusart. 

Sur Saint-Saulve, vous avez un quartier classé prioritaire en terme de Politique de la ville, c’est celui de la Pépinière, mais également deux autres en veille.

Enfin, le grand projet de l’aménagement du quartier autour de l’Hôtel de Ville, afin de créer un centre-ville mieux identifié par les administrés, arrive sur la table. « Cet été, nous arriverons dans la phase 2 avec le concessionnaire (travaux). Nous avons fait le choix d’un projet calibré. L’idée est véritablement d’intégrer une notion de Centre-ville. A ce titre, nous consultons le tissu des commerçants de proximité voulant tous être dans ce nouvel aménagement, même s’ils sont un peu plus éloignés », poursuit Yves Dusart

Un musée numérique

Le projet communal prévoit l’installation d’un Musée numérique. Déjà la terminologie est piquante, alors de quoi diable peut-il s’agir ? « Devant la Clinique du Parc, vous avez un bâti avec un espace disponible important. Nous voulons y aménager un espace numérique où vous pourrez consulter tous les Musées de la région Hauts-de-France, de France, et du monde, un lieu d’éveil à la culture pour tous. Nous sommes la 4ème ville de la CAVM en terme de population. Ce projet pourrait être fléché d’intérêt communautaire », commente Yves Dusart.

La piscine et la rumeur…

Evidemment, l’arrivée du nouveau Centre aquatique de Valenciennes conjuguée avec les difficultés de la piscine de Saint-Saulve ont alimenté la rumeur d’une potentielle fermeture. « Nous ne voulons pas fermer la piscine de Saint-Saulve. Par contre, continuer cette exploitation avec un déficit de 700 000 euros par an n’est plus possible. Il faut réaliser un diagnostic, mais il est important que les administrés conservent un lieu de pratique de la nage », indique Yves Dusart.

La dynamique de l’emploi

Une recette payante peut se dupliquer à foison. « Je vais appliquer la même méthode que le Conseil départemental du Nord dans le registre d’un retour à l’emploi dynamique », explique Yves Dusart. Dans cette optique, la ville de Saint-Saulve pourrait se doter «  d’un service dédié à l’emploi », commente Yves Dusart.  Proposer la bonne personne sur le bon emploi, tel est le challenge !

L’écologie

Il se trouve que sur le territoire de Saint-Saulve se situe le site ECOVALOR, un Centre de Revalorisation Energétique des déchets ménagers en principal. « Nous voulons durant ce mandat lancer un dispositif de Réseau de Chaleur en récupérant de l’énergie fatale », explique Yves Dusart. En effet, la combustion des déchets à très haute température génère de la chaleur. La récupération de cette dernière est donc gratuite en terme d’énergie, il suffit après d’installer un réseau de chaleur comme ce fut le cas avec le SIAVED sur les villes de Douchy-les-Mines, et prochainement sur Denain. Au final, l’économie énergétique pour la collectivité locale dont les bâtiments seraient chauffés par ce dispositif, voire les particuliers, est réelle, palpable sur la facture, et bon pour la planète au bout du bout… !

Liste et « Unis et dynamiques pour l’avenir de notre ville » :

Yves Dusart, 46 ans (fléché communautaire)

Christèle Gosset, 54 ans (fléché communautaire)

Hervé Brouillard, 56 ans (fléché communautaire)

Martine Dutrieux, 66 ans (fléché communautaire)

Jean-Marie Dubois, 67 ans

Sherazad Aouadi, 42 ans

François Ducatillon, 50 ans (fléché communautaire)

Cathy Marchetti, 45 ans (suppléant communautaire)

Bruno Lebrun, 74 ans

Catherine Verhaeghe, 55 ans

Fabrice Lambert, 44 ans

Lina Durlin, 49 ans

Pascal Coupez, 58 ans

Nicole Bigard, 56 ans

Jean-François Collard, 64 ans

Annie Morel, 70 ans

Loïc Ruol, 49 ans (suppléant communautaire)

Cindy Perrin, 43 ans

Salvatore Sanno, 64 ans

Marthe Ladrière, 72 ans

Frédéric Gillard, 30 ans

Naima Belalouz, 41 ans

François Lebon, 67 ans

Sandrine Gouwy, 36 ans

Pascal Laurent, 60 ans

Caroline Lemay, 18 ans

Dominique Deloge, 49 ans

Annette Defoort, 69 ans

Patrick Duvant, 69 ans

Soizic François, 25 ans

Gian Cattelan, 67 ans

Christine Wallemacq, 52 ans

Aïssa Mokhfi, 44 ans

Suppléant : Stéphanie Lucas, 39 ans

Suppléant : Aurelien Sorgato, 39 ans

Daniel Carlier

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