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Laurent Degallaix : « La seconde vague touche (fortement) Valenciennes Métropole » (1/2)

Outre une délibération structurante sur la politique communautaire de l’habitat, voire un débat sur la 5G (article en ligne ce vendredi), le temps fort de ce Conseil communautaire résidait dans l’état des lieux du Covid-19 réalisé par le président de l’EPCI. Les résultats sont mauvais, et les perspectives des semaines à venir nous conduisent potentiellement vers un passage en zone d’alerte maximale !

Laurent Degallaix : « Si les résultats continuent de se dégrader, nous passerons en zone d’alerte renforcée avec un enchaînement en zone d’alerte maximale »

Les derniers chiffres de l’ARS Hauts de France n’amènent pas à l’optimiste sur le Valenciennois. Rappelons les balises sanitaires, Alerte à 50 cas Covid pour 100 000 habitants, 100 alerte renforcée, et 250 alerte maximale.

« Au niveau national, nous sommes à 136,7 (hier), 170,7 dans les Hauts-de-France, 240 dans le Nord, et 340 à la MEL. Sur le territoire de Valenciennes Métropole, nous étions peu touchés il y a encore 15 jours avec 92 cas pour 100 000 H, huit jours après, nous sommes à 137, et nous redoutons les deux prochaines semaines », indique Laurent Degallaix.

Sur le taux de positivité au Covid-19 des tests, autre paramètre clé, le niveau national est de 12,6% (chiffre santé publique France en soirée du 15/10), 11,4 dans les Hauts-de-France, et 13 dans le Nord. « Nous étions à 6,3 huit jours auparavant, et depuis peu à 9,4 », indique le Présidente de la CAVM.

« C’est parti pour durer », Laurent Degallaix

« La seconde vague touche (fortement) Valenciennes Métropole. Le CHV enregistre 40 cas positifs au COVID dont 50% sont en réanimation. C’est plus qu’inquiétant avec des patients/covid de 38 ans à 90 ans sans pour autant des cas de morbidités associés. Les résultats sont très dégradés également à Maubeuge, et le CHV ne pourra pas accueillir des patients de la Sambre-Avesnois. De plus, le personnel soignant, admirable, ne prend plus aucun risque contrairement à la 1ère vague où une part d’ignorance existait. Si les résultats continuent de se dégrader, nous passerons en zone d’alerte renforcée avec un enchaînement en zone d’alerte maximale », commente Laurent Degallaix

Toutefois, ces choix sanitaires relèvent du Préfet de région, Michel Lalande. « Nous attendons ces décisions préfectorales probablement d’ici la fin de la semaine », ajoute-t-il.

Chaque Préfet a sa sensibilité propre. Pour mémoire, il est utile rappeler que Michel Lalande fut le 1er Préfet de France a dégainé des mesures contraignantes sur son territoire de compétence, en l’occurrence la MEL 24 heures après la sortie du dit décret par le Ministère de la Santé !

Pour résumer avec un doigt d’humour la situation, Laurent Degallaix cite le Préfet de Région : « En mars, Michel Lalande m’a dit, ne préparez pas votre marché de Noël. Hier, il m’a dit, ne réservez pas un chanteur pour le 14 juillet. C’est parti pour durer ! », conclut sur cet item Laurent Degallaix.

« Faire des annonces (communautaires) cohérentes », Laurent Degallaix

L’autre cheval de bataille pour le Président de l’intercommunalité s’inscrit dans une concorde au niveau des annonces locales. « Avec le Sous-Préfet de Valenciennes, nous devons avoir un discours commun. Nous avons déjà annoncé l’annulation des voeux dans les 35 communes de Valenciennes Métropole. Il devrait en être de même sur les Marchés de Noël, on ne peut pas annoncer une annulation dans une ville et la tenue d’un marché de Noël à coté, cela peut créer des tensions dans la population », indique-t-il avec un oeil sur son voisin de droite Pierre-Michel Bernard dont l’annonce du maintien de son Marché de Noël a fait le buzz. Ça promet quelques discussions tendues en Bureau communautaire !

Daniel Carlier

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