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Le tramway ne s’arrête plus (provisoirement) à la station Hôtel de Ville à Valenciennes (Vidéo)

Pas un mot durant le Conseil municipal de mardi soir, la décision de suspendre manu militari cet arrêt du tramway de l’hôtel de ville s’est prise en catimini sans concertation avec les riverains, voire le tissu économique, l’association de quartier etc., l’urgence sécuritaire est avancée !

ô surprise, la décision brutale de suspendre cet arrêt « Hôtel de Ville », avec 4 000 descentes et 4000 montées environ par jour, a surpris plus d’un usager des transports publics. Indéniablement, ce problème de sécurité, d’incivilités, constitue une souffrance terrible pour les commerçants en activité dans cette rue sacrifiée par le passage du tramway, mais également pour l’usager par moment avec des rixes de plus en plus récurrentes. Alors, pourquoi les commerçants n’ont même pas été associés à cette décision tranchante, voire les riverains ?

(Vidéo du passage sans arrêt)

Et en même temps, est-ce la seule solution, doit-on sur ce principe ne plus s’arrêter à la station de la Gare SNCF de Valenciennes, au pôle multimodal d’Anzin, voire la station Gambetta et le terminus Villars sur Denain, car toutes ces stations connaissent de fréquents problèmes de sécurité. De multiples opérations coup de poing ont eu lieu par les services croisés des forces de l’ordre et de Transvilles. Doit-on aller plus loin, fallait-il faire une ligne de tramway traversant les villes, pour mieux cloisonner les populations ?  C’est tout cela qui s’est joué à travers cette décision éclair. Oui, c’est un sujet de fond, de sociétal local pourrait-on dire !

Sur l’hypothèse d’une délocalisation de cette station « Hôtel de Ville « sur la Place du Marché aux Herbes, le dit projet a déjà été proposé, notamment par Jean-Claude Dulieu depuis des années voire d’autres acteurs politiques de la commune. La ville n’a jamais appuyé, abondé, ni soutenu ce transfert auprès du SITURV, aujourd’hui SIMOUV. Même lors des événements ces dernières années, rue de la Vielle Poissonnerie, qui ont débouché sur un présentiel accru des forces de l’ordre

Par ailleurs, depuis l’abandon du tracé par la rue de la Poste, rue de Mons, et par suite d’une station Place du Marché aux Herbes, jamais ce transfert n’a été évoqué durant un comité syndical du SIMOUV. Qui plus est, il ne figure pas dans le PPI 2017 (Plan Pluriannuel d’Investissement) du SIMOUV. D’ailleurs, ce dernier a des investissements programmés fondamentaux, le retournement au niveau du Pôle de Loisirs Gaumont, indispensable dans le cadre d’une économie au km parcouru, ensuite le nécessaire changement de la billétique, jamais ce transfert n’a été même évoqué par une simple question orale. Maintenant, si c’est une volonté politique pour 2018/2019 compte tenu de l’urgence sécuritaire, mais en même temps, nous sommes en période électorale, on attendra le 19 juin pour se faire une réalité dans le temps….

(Vidéo des usagers surpris cheminant de l’arrêt Clémenceau vers la Place d’Armes)

Réaction de Christine Laurent/Candidate P.S dans la 21ème circonscription.

Aujourd’hui, j’ai appris la décision d’Anne-Lise Dufour-Tonini, présidente du Syndicat Intercommunal des Transports Urbains de Valenciennes (SIMOUV) et de Laurent Degallaix, maire de Valenciennes, consistant à suspendre provisoirement l’arrêt de tramway de la station « Hôtel de ville ».

Ce choix fait suite à de trop nombreuses incivilités constatées dans la rue de la Vieille-Poissonnerie, créant ainsi une indignation légitime et un profond sentiment d’insécurité.

En dépit de tous les dispositifs qui ont déjà été mis en œuvre, jusqu’à présent, pour lutter contre ce fléau, le niveau de dangerosité de la rixe qui a éclaté en milieu de semaine dernière, dans le centre- ville de Valenciennes, a obligé les autorités compétentes à prendre cette décision radicale mais nécessaire.

Face à des individus qui s’accaparent l’espace public pour y commettre leurs méfaits, nous devons être intransigeants. En effet, il n’est pas concevable que des zones de non-droit puissent exister sur notre territoire.

J’en appelle donc à l’Etat et lui lance un signal d’alarme. Ce combat que nous devons mener nécessite plus de moyens humains et matériels.

Je pense aux usagers qui seront contraints, dès demain, de descendre aux arrêts « Clémenceau » ou « Sous-Préfecture », rallongeant de fait leurs trajets quotidiens ; aux riverains, qui sont excédés par ces actes répétés de délinquance ; aux commerçants qui risquent de voir leur chiffre d’affaires impacté ou encore aux personnes âgées, qui rencontrent des difficultés à se déplacer…

En aucun cas, cette situation intolérable ne saurait perdurer.

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