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Une perfusion d’amour avant « La Bataille de Denain »

Dans un théâtre de Denain archi-comble, la cérémonie des voeux à la population s’est déroulée dans un climat bienveillant, un temps de repos avant le retour au quotidien d’une élection municipale.

Dans cet écrin rénové en 2018, la foule était présente tout comme les élus du Conseil municipal dans une large majorité. En prélude au discours d’Anne-Lise Dufour, le « Grenier aux Entrechats » a une fois encore livré un performance de danse d’une grande qualité.

Les premiers mots de l’édile de la commune vont à ses chers disparus « mon père, des figures denaisiennes trop vite disparues, et je n’oublie pas Fabien Thiémé, maire de Marly (décédé le 27 décembre 2019). Un bel hommage a été rendu par la population à la hauteur de cet élu de terrain ».

Ensuite, la première magistrate balaye cette folle actualité mondiale. « Je pense à l’Australie subissant une catastrophe écologique », souligne Anne-Lise Dufour. Le pire est que les experts annoncent un épisode climatique d’une extrême chaleur durant encore plusieurs mois. Ensuite, la crise internationale « entre les U.S.A et l’Iran » plonge le monde dans l’inquiétude.

Au niveau national, il faut espérer « que le gouvernement et les syndicats trouvent le chemin du dialogue ». Enfin, le système de santé chère à la présidente du Conseil de surveillance du Centre Hospitalier de Denain : « Lors de la première pierre du futur pôle de gériatrie rénovée, j’ai rencontré des agents hospitaliers. Une salariée m’a montré sa fiche de paye dix ans auparavant et celle d’aujourd’hui, elle n’a augmenté que de 40 euros en dix ans », conclut-elle.

« Pour mon bilan, il suffit de se promener dans la ville », Anne-Lise Dufour

Compte tenu d’un devoir de réserve « je ne peux pas vous exposer le bilan de l’année écoulée, mais pour cela il suffit de se promener dans la ville », claque la maire.

Ensuite, elle étrille les réseaux sociaux « qui ont improprement le terme de social. Certains sous l’anonymat vous insultent avec en plus une orthographe déplorable, ils auraient besoin d’un bon vieux Bescherelle… », ironise la première magistrate.

Enfin, elle conclut cette cérémonie des voeux par une citation d’Albert Camus, l’auteur de ce livre mythique « l’Etranger »…., subtil !

Daniel Carlier 

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