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Pays de Condé

Joël Bois, candidat à Condé-sur-l’Escaut

C’était le dernier postulant sérieux attendu pour cette joute municipale dans le chef lieu du Pays de Condé. Joël Bois part donc à la conquête d’une ville perdue en 2014 marquant la fin d’une lignée familiale qu’il ne renie pas, mais dont il n’est pas le dépositaire.

Joël Bois : « Je ne suis pas le fils de (Daniel Bois)… même si j’en suis très fier »

Bien sûr, la candidature d’un représentant de la famille Bois est très particulière à Condé-sur-l’Escaut. « Bizarrement, on parle toujours de ma filiation, mais jamais de la famille Bustin à Vieux-Condé (père et fils), ni de Valérie Létard et de son père Francis Decourrière, c’est toujours la même chanson, la dynastie des Bois… à Condé-sur-l’Escaut. Je n’ai pas à m’excuser d’être le fils de…? Comme candidat, je ne suis pas le fils de… même si j’en suis très fier », explique-t-il très agacé.

De fait, Joël Bois a subi une campagne 2014 particulièrement délétère à son endroit en 2014. « On venait prendre des photos privées à mon insu. Ce fut très dur pour ma femme et mes enfants », précise-t-il.

C’est pourquoi, la tête de liste commence cette annonce de candidature par se présenter lui même, comme un nouvel homme politique. « J’ai 54 ans, marié, 2 enfants, chargé de mission sport au sein de Valenciennes Métropole depuis 18 ans. Je fus également durant 35 ans le président du club de volley de Condé, mais toujours président de l’Office des sports. Enfin, j’ai une action syndicale comme délégué CFDT au sein de Valenciennes Métropole », déclare Joël Bois.

Concernant le paysage politique local, toujours atypique, il pense qu’une alliance à gauche est possible au second tour, notamment avec la liste de David Richer. Plus globalement… »tous les candidats pensent à moi pour une alliance au second tour, c’est bon signe, j’y serai donc !« , ironise le candidat.

« vous avez un accord de façade avec Grégory Lelong », Joël Bois

Par contre, son expérience politique est un acquis très précieux. « J’ai effectué un mandat comme simple conseiller, un mandat comme adjoint, et un mandat dans l’opposition. C’est vrai, je suis tombé dans la marmite de la politique. Je suis passionné par cette commune. Ces différents mandats m’ont forgé le caractère, notamment celui dans l’opposition où elle n’est pas écoutée à Condé. En conseil municipal, vous avez un accord de façade avec Grégory Lelong, mais qui ne se concrétise jamais derrière », mentionne Joël Bois.

« La piscine, une annonce sans réflexion de Grégory Lelong en 2014 », Joël Bois

Ensuite, Joël Bois n’a pas digéré certaines promesses de campagne de l’édile actuel. « Arrêtons de mentir aux Condéens ! La promesse d’une piscine en 2014 était une annonce sans réflexion de Grégory Lelong. Tout le monde savait que cela était impossible à Condé-sur-l’Escaut, même si évidemment nous manquons d’un bassin sur le territoire du Pays de Condé », précise-t-il.

Un projet en phase avec le budget

La philosophie de Joël Bois repose sur un postulat de base. Il sait parfaitement le poids des contraintes budgétaires locales : « Un projet qui s’articule en prenant en compte les contraintes budgétaires. Nos propositions seront réalistes ».

En amont d’une présentation de programme, le chef de file de la liste « Condé Autrement » dévoile quelques pistes comme « la mise en place d’un Conseil local de développement et de surveillance avec des citoyens et représentants des quartiers, des associations, voire des groupes politiques avec un avis consultatif. Par contre, ce Conseil sera une force de propositions », indique Joël Bois.

Ensuite, il annonce « si nous sommes élus, nous lancerons un audit financier ». Sans surprise, ce dernier annoncera que la masse salariale est trop lourde, qu’il faut attendre une vague de départ en retraite en 2022 afin de retrouver une marge d’autofinancement etc. Rien de bien nouveau, même si quelques aberrations dans le fonctionnement sont à corriger. Mais tout cela, Grégory Lelong et ses conseillers politiques le savaient en 2014 tout en proposant une piscine dans son programme… !

Comme souvent, les administrés sont attachés aux conditions de circulation, de déambulation… « nous prévoyons une vaste rénovation des voiries et trottoirs. D’ailleurs, à ce titre, nous lancerons une Brigade d’Intervention Technique où des agents seraient sur le terrain tous les jours afin d’intervenir le plus rapidement possible », commente-t-il.

Par contre, sur le sujet de la sécurité, un consensus dans le Pays de Condé commence à poindre le bout de son nez : « Je suis favorable à une police intercommunale sur le Pays de Condé ».

Bien sûr, la Base de loisirs est très ciblée. C’est le Mantra de cette campagne à Condé-sur-l’Escaut, la Base de Loisirs est l’objet de toutes les attentions, de tous les développements, par l’ensemble des candidats. Au moins, tout le monde perçoit le même potentiel.

Sur le volet patrimoine, Joël Bois promeut le retour des « Médiévales ».

Ensuite, il souhaite la création d’une crèche municipale de proximité dans le centre-ville.

« On veut travailler avec la CAVM », Joël Bois

Joël Bois connaît bien l’institution Valenciennes Métropole. « On veut travailler avec la CAVM, mais pas se faire imposer les choses comme pour la Place Pierre Delcourt. Où est le projet d’une place végétalisée ? C’est la signature de Valenciennes Métropole ! Il faut moins d’opacité dans la choix des projets intercommunaux, et surtout faire cesser le donnant/donnant. Ce n’est pas un dossier contre un autre dossier en catimini, mais l’élaboration collégiale d’un projet territorial avec un vote majoritaire sur tel ou tel projet », conclut Joël Bois. Le candidat vient justement de rappeler l’esprit de la loi « Chevènement » en 1999, concrétisée en 2001 sur le Valenciennois avec la naissance des deux communautés d’agglomérations.

Daniel Carlier

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