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(La Sentinelle) L’Election municipale annulée, Eric Blondiaux fait appel

Le Tribunal administratif a donné raison à Bernadette Sopo ce mardi 27 octobre 2020. La maire sortante avait déposé un recours contre l’élection d’Eric Blondiaux à la tête de la Sentinelle, en juin dernier, à cause d’un tract « mensonger » sorti à la dernière minute et qui aurait pu lui coûter les fameuses 33 voix d’écart.

Il y a une impression de déjà-vu, mais les rôles s’inversent. Le Tribunal administratif a décidé, mardi dernier, d’invalider l’élection d’Eric Blondiaux à la tête de la Sentinelle.

En 2014 déjà, Roger Blondiaux (père d’Eric Blondiaux et ancien maire de la ville de 1999 à 2008), avait déposé un recours suite à la réélection de Bernadette Sopo. Cette fois, c’est à la maire sortante d’attaquer. Elle reprochait au fils un tract « mensonger », sorti le vendredi 26 juin au soir, mentionnant une « explosion de la dette de la ville » depuis qu’elle la dirigeait. « Or, cette dette, dite de 7 millions sur le papier, est en réalité de 5 millions tout au plus. Il faut rappeler que ce ne sont pas des dettes à proprement dit, mais des investissements. Et qu’à l’époque, monsieur Blondiaux avait voté le budget », reprécise-t-elle aujourd’hui.

A l’époque, en raison de la fin de la campagne officielle, ces derniers arguments n’ont pas pu être donnés avant le passage aux urnes.« C’est le jeu, il fallait bien que quelqu’un sorte le dernier tract. Nous l’avions fait pour répondre au précédent de Berdanette Sopo… Les chiffres, nous les sortons de sources publiques sur Internet. Nous n’inventons rien », se défend Eric Blondiaux.   

Le maire peu surpris et confiant

C’est pourquoi le maire et son avocat ont jugé bon de faire appel. « Nous voulons revoir le dossier sur le fond, plutôt que sur la forme », indique Eric Blondiaux sans vouloir être plus précis.

Quelle que soit la décision du Conseil d’Etat, le maire reste confiant. « J’ai le soutien des Sentinellois qui remarquent que beaucoup de choses ont changé depuis le début de mon mandat. J’ai leur soutien depuis le début, et ce seront les derniers juges. Il est difficile de battre un maire sortant, mais je l’ai fait parce que les habitants ne voulaient plus de Bernadette Sopo. Même sans ce fameux tract, j’aurai été élu », assure-t-il. « En attendant je reste maire et je continuerai de mener à bien mes projets », lance-t-il. En effet, la décision du Conseil d’Etat pourra prendre plusieurs mois. Et les conditions sanitaires actuelles risquent de ralentir d’autant plus la procédure… !

Camille Michalski

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