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L’épilepsie n’a pas disparu en temps de COVID

Ce lundi 08 février marque la « Journée internationale de l’épilepsie ». Chaque deuxième lundi du mois de février, le Bureau international organise une campagne de communication mondiale afin de sensibiliser le grand public sur cette maladie neurologique trop méconnue dans ses mécanismes. Pourtant, elle concerne 60 millions de personnes dans le mode et plus d’1% de la population française, soit environ 700 000 personnes.

Simone Fortier : « Les préjugés négatifs sont parfois aussi difficile à vivre que la maladie sinon plus »

Comme chaque maladie où le visuel dérange la vue du commun des mortels, l’épileptique subissant des crises totales ou partielles est victime d’un préjugé. Cette blessure de la pensée n’est pas à simple à encaisser au quotidien. « Les préjugés négatifs sont parfois aussi difficile à vivre que la maladie sinon plus. La stigmatisation incite nombre de personnes à dissimuler leur état de santé et leurs difficultés par crainte d’être rejetées ou mises à l’écart. Les exemples ne manquent pas malheureusement, quels que soient les pays : difficultés à l’embauche, perte d’emploi, rejet du cercle familial et social, déni de la part de l’entourage, de l’environnement scolaire… », commente Simone Fortier, ex chef de service du service neurologie au CHV et responsable de la délégation régionale de l’association « Epilepsie-France » (https://www.va-infos.fr/2018/06/14/cachez-cette-crise-depilepsie-que-je-ne-saurais-voir/).

La particularité de cette maladie est qu’elle se retrouve en majorité chez des individus avant 20 ans et après 60 ans, mais cette singularité n’altère pas la qualité du traitement quel que soit son âge. « Cette maladie se traite bien dans 2/3 des cas par médicaments ; 1/3 des cas dits pharmaco-résistants, répond à son tour dans 1/3 de ces cas, au traitement chirurgical », poursuit Simone Fortier.

Le grand danger de cette pathologie réside également dans l’erreur de diagnostic. Elle peut emmener un patient dans le mur avec des dégâts neurologiques irréversibles. C’est pourquoi, les soignants, les enseignants, les médecins du travail, les pompiers, les moniteurs d’auto-écoles, etc., toute une catégorie de professionnels au contact d’une personne susceptible de connaître une crise doivent se former face à ce type de crise. « C’est capital pour assurer une prise en charge adéquate et éviter des erreurs d’orientation », conclut Simone Fortier.

Pour plus d’informations, vous pouvez contacter l’association l’association Epilepsie France, elle dispose de délégations sur tout le territoire pour aider les usagers dans leur parcours : simone.fortier@epilepsie-france.fr et 03 27 46 06 82

Daniel Carlier

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