1. Accueil
  2. Accueil
  3. « Ça gaz » au Simouv !
AccueilTerritoire

« Ça gaz » au Simouv !

La transition du transport terrestre vers les carburants verts doit passer incontestablement par l’engagement des collectivités régionales, territoriales, et locales. En effet, les flottes publiques et affiliées de véhicules collectifs et individuels sont un premier pan énorme de la mutation vers un transport décarboné. Dans cette optique, le SIMOUV (Autorité Organisatrice de Mobilité) a joué son rôle en réalisant la 1ère station du Valenciennois alimentée au BIO GNV (du gaz naturel vert) sur le site de Saint-Saulve grâce aux deux communautés d’agglomérations, la région Hauts-de-France, sans oublier l’indispensable Europe, et encore moins l’exploitant du réseau (de gaz) GRDF.

(Les deux présidents des agglo devant un point d’alimentation public au Gaz BIO GNV)

Guy Marchant : « Le temps des énergies fossiles est révolu »

Déjà opérationnelle, cette station BIO GNV va permettre à 19 nouveaux bus consommateur de gaz vert, de la flotte Transvilles, de s’alimenter. Toutefois, même si l’initiative eut été déjà vertueuse, le SIMOUV a pris l’initiative de l’ouvrir aux entreprises et aux particuliers si vous êtes un utilisateur d’un véhicule consommateur de BIO GNV.

Le Président du SIMOUV plante le drapeau là il doit être : « Le temps des énergies fossiles est révolu. C’est pourquoi, nous avons lancé la 1ère station BIO GNV sur le SCOT du Valenciennois. Nous nous dirigeons vers ce cap pour des raisons politiques, économiques, et techniques. Au SIMOUV, nous avons choisi le mix énergétique avec une 1ère commande d’une vingtaine de bus BIO GNV. Ensuite, les navettes gratuites sur le Valenciennois vont passer à l’électrique au fur et à mesure. Enfin, dès 2025, nous entrons dans le monde de l’hydrogène ».

Point d’alimentation Gaz BIO GNV

Afin de mettre en oeuvre cette station BIO GNV, le SIMOUV a fait appel à l’entreprise SEVEN dont la particularité est de s’appuyer sur la production locale d’énergie verte (méthanisation des déchets) en local. « Nous sommes pour le circuit-court du carburant. Je remercie les différentes collectivités et le SIMOUV en particulier pour leur prise de risques. En effet, rendre accessible une station BIO GNV au public constitue un acte courageux », explique le dirigeant de la société SEVEN.

L’agglo au « pluriel vert »

Sans aucun doute, le facteur incontournable de cette faisabilité verte réside dans l’engagement sans failles des deux intercommunalités du territoire, Valenciennes Métropole et La Porte du Hainaut. « Le SIMOUV poursuit sa mission d’intérêt général, nous prenons le virage de la transition écologique avec un enjeu économique, financier, et technique. Maintenant, on dira ça gaz au SIMOUV », déclare Laurent Degallaix.

Pour sa part, Aymeric Robin met en exergue cette dualité. « Deux voix pour une même ambition, car cette transition écologique n’est plus au stade du questionnement, mais une véritable nécessité. Toutefois, l’écologie a un coût comme le reste. C’est pourquoi, nous avançons en mode raisonné, mais très déterminé », ajoute Aymeric Robin.

« C’est un message fort du BIO GNV », Didier Cousin

Pour le Directeur régional de GRDF, Didier Cousin, le moment est important.« Le SIMOUV investit dans le mix énergétique. Ici, c’est un message fort du BIO GNV. Aujourd’hui, le passage au BIO GNV est le bon choix, car cette technologie est déjà éprouvée. Dans la région des Hauts-de-France, il existe 19 stations publiques, 27 privées, et sur le Hainaut la production de gaz vert sur Haveluy et Verchain Maugré est pris en compte pour alimenter cette station à Saint-Saulve », indique Didier Cousin.

Didier Cousin est considérablement engagé dans le développement du gaz vert, notamment au sein du reconnu CORBI. « Aujourd’hui, nous avons 77 unités de méthanisation dans cette région des Hauts-de-France qui permettent d’alimenter l’équivalent de 274 000 clients domestiques. Par ailleurs, nous avons 1,4 millions de clients gaz en HDF », ajoute-t-il.

« Le monde de demain », Elisabeth Gondy

Enfin, la conseillère régionale Elisabeth Gondy, tout comme Sandrine Gombert, portent la parole de la région et de l’Europe. « Je constate un volontarisme de tous vers le monde de demain. Nous avons fléché des fonds FEDER (Europe) vers ce projet à hauteur de 1,7 millions d’euros, soit 70 % du montant global du projet », conclut Elisabeth Gondy.

Cette date est assurément le début visible d’une transition écologique de la puissance publique de proximité vers les énergies vertes, une étape essentielle.

Daniel Carlier

Print Friendly, PDF & Email
Articles Similaires