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(Marly) La fermeture de la Maison des Associations, un boulet sur le temps (très) long !

Dans un communiqué de presse du 12 avril dernier, la commune de Marly avertit de la prochaine fermeture effective de la Maison des Associations ce lundi 15 avril. Clairement, celle nouvelle est une mauvaise surprise pour la majorité municipale, comme pour l’ancienne gouvernance, car le destin de cet édifice, passé du privé au public, pourrait s’assombrir !

Jean-Noël Verfaillie : « Nous attendons le rapport définitif de Véritas »… pour faire des choix !

Sous la majorité municipale de Fabien Thiémé, le choix d’une rénovation lourde a été validé avec à la clé un marché public « dans les règles de l’art où 98 intervenants ont participé à ces travaux de rénovation de la Maison des Associations. A cet effet, une attestation de solidité a été délivrée tout comme un diagnostic technique positif  », commente Marie-Thérèse Hourez, 1ère adjointe sous la gouvernance de Fabien Thiémé. A l’époque, les travaux principaux ont consisté dans la rénovation des planchers, de la charpente, etc., durant deux ans, mais pas de la cave « totalement inoccupée à l’époque », précise Marie-Thérèse Hourez. Le coût était déjà colossal, 1,2 millions d’euros, avec une inauguration officielle en 2016.

En 2023, la Médiathèque-Ludothèque a investi cette MDA où 4 à 5 associations étaient encore vivaces au sein de cet édifice public. Puis, dans le cadre d’un réaménagement au sein du bâtiment, des fissures ont été constatées d’où l’ordre de mission confié au cabinet Véritas, professionnel indépendant, pour mieux connaître l’état bâtimentaire de cette Maison des Associations. 

Malheureusement, le rapport préliminaire est sans ambiguïtés sur l’existence d’un danger « de ruptures des poutrelles métalliques, voire des linteaux en façade ». Fort de ce constat, la fermeture de ladite structure était inévitable, en l’occurrence ce lundi 15 avril 2024. « Je suis tout à fait d’accord avec cette décision pour la sécurité des usagers », déclare Marie-Thérèse Hourez.

« Pourrons-nous réparer cette Maison des Associations ? », Jean-Noël Verfaillie

Le maire revient sur les travaux en 2014/2015, car«  les travaux dans les caves avec une condamnation de certaines, plus tous les soupiraux condamnés, sont à l’origine de l’oxydation des poubelles métalliques. Pourrons-nous réparer cette Maison des Associations ?  C’est pourquoi, nous attendons le rapport définitif de Véritas afin de savoir s’il indique que nous ne pouvons pas réparer ou s’il est possible de le faire. A la lumière de ce document, nous ferons des choix », commente le maire. L’ancienne 1ère adjointe souhaite « que la commune active la garantie décennale », ce qui sera fait « par la ville même si le dossier sera très compliqué et très très long », ajoute l’édile. 

Il ne faut pas leurrer la population. Dans le meilleur et quasi improbable scénario super positif, une rénovation lourde intervenant avant la fin 2032 (fin du mandat 2026/2032) serait quasi un miracle tant les dossiers d’assurance, en matière décennale, sont lents. On a un petit vécu sur la commune voisine à travers le dossier tentaculaire de Notre-Dame du Saint-Cordon à Valenciennes et son affaissement suite à des travaux (période 2005/2006) et des expertises en cascade encore sous la gouvernance de Dominique Riquet, donc avant juillet 2012. 

L’obligation d’abandon, voire de raser n’est pas totalement lunaire, loin de là afin d’éviter, par exemple, un squat dangereux ! Regardons autour de Marly, dans le Valenciennois, où une situation similaire a conduit à une remise à zéro du terrain… ! Ensuite, toute remise aux normes structurelles pourrait être d’un coût abyssal, il faut également être honnête sur le sujet, car une réparation structurelle dévore les euros aussi bien qu’un incinérateur de déchets. On ne peut pas s’alarmer de la dette communale d’un côté et militer à n’importe quel coût pour une rénovation lourde de ladite structure… !

Pour les solutions des occupants, la ville privilégie l’ancienne école Jean Rostand pour abriter la Médiathèque/Ludothèque et la situation sera moins compliquée pour les quelques associations occupantes à ce stade.

Ce dossier sérieusement politique est une torche, pas olympique, pour la gouvernance locale d’ici 2026 !

Daniel Carlier

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