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Des élèves du Lycée Watteau dans la peau de l’UNESCO !

Parfois, certains projets marquent un temps scolaire, voire une génération d’apprenants. Assurément, la rencontre des élèves du Lycée Watteau avec des décideurs du Patrimoine mondial, sur le site de l’Unesco le 17 avril 2024, fait partie de ces moments singuliers ; puis ces visiteurs particuliers devront simuler le 14 mai prochain, au sein de l’hémicycle régional Hauts de France, une session plénière aboutissant au maintien ou à la désignation d’un site Patrimoine mondial de l’UNESCO, tout sauf une évidence ou une reconduction tacite (Les jeunes du Bassin minier rencontrent les acteurs de la Convention du Patrimoine mondial, au siège de l’UNESCO À Paris).

(Crédits photos Mission Bassin Minier, Dronidrone, Crédit UNESCO, et Anne-Claire Lefebvre)

A la découverte de l’UNESCO

Sous l’égide de la « Mission Bassin Minier », de l’association des Biens français inscrits au Patrimoine mondial, et la Commission nationale Française pour l’Unesco, des élèves ont vécu une rencontre avec les instances de l’Unesco. Fort de cet échange constructif, ils vont tenter également d’enfiler le costume d’un défenseur d’un site en (re)conquête de cette reconnaissance Patrimoine mondial de l’UNESCO. L’humanité a donc un siège et il est à Paris, le coeur mondial de la protection du Patrimoine mondial est de cette étoffe tant le sujet va bien au delà du bâti, des résonances matérielles et immatérielles, afin d’éclairer une certaine idée de l’universalité.

Le lien étroit entre les études supérieures et le secondaire n’est plus à démontrer. Cette fois, une professeure au sein de l’UPHF (Université Polytechnique Hauts de France), Master H2M (Histoire, Médias et Médiations), a relié cette filière avec sa casquette d’enseignante au sein du lycée Watteau où des lycéens, en section  HGGSP (Histoire, Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques).

 « C’est un modèle immersif où les apprenants vont à la rencontre des décideurs au sein de l’UNESCO. Ils ont échangé avec des intervenants comme le Directeur du centre du patrimoine mondial, Lazare Eloundou Assomo, afin de découvrir l’institution, ses professionnels, voire les raisons d’un choix de site comme patrimoine mondial de l’UNESCO », explique Anne-Claire Lefebvre, professeure au lycée Watteau à Valenciennes. Berta de Sancristobal, chef de la région Europe/Amérique du Nord, Ines Yousfi, chargée du programme d’éducation des jeunes au Patrimoine mondial, Béatrice Boisson-Saint-Martin, responsable du Pôle Patrimoine mondial et Chloé Campo-De Montauzon, déléguée générale auprès de l’association des biens français du Patrimoine mondial, composaient ce panel d’intervenants de qualité.

Ainsi, en compagnie des lycéens de l’établissement Pasteur à Somain, du lycée Darchicourt sur Hénin-Beaumont, 35 élèves de seconde européenne, mais également 9 collégiens associés du Collège Lavoisier à Saint-Saulve dans le cadre du dispositif des « Cordées de la réussite », cette tribu engagée a profité de cette rencontre pour poser des questions aux décideurs de l’institution. Autour de questions travaillées en amont, les apprenants ont reçu des réponses sur la fonction de l’institution UNESCO, le parcours professionnel des intervenants, sans oublier les tenants et les aboutissants d’un choix de site, son parcours (très long) avant son inscription comme le bassin minier dans le Nord Pas-de-Calais le 30 juin 2012. 

L’UNESCO, à voir et à déguster !

Après cette imprégnation de l’univers UNESCO par ces apprenants, ces derniers vont devoir reproduire une séance plénière d’une session du Patrimoine mondial de l’Unesco, excusez du peu !

« En fait, c’est un grand jeu de rôle où les élèves de seconde seront les experts et les Terminales les diplomates venant défendre leur dossier », commente Marie Patou, chargée de mission à l’association « Mission Bassin Minier ».

Cette manifestation se déroulera le 14 mai prochain dans l’hémicycle lillois du Conseil régional Hauts-de-France. Les sites choisis sont connus mondialement, l’Acropole sur Athènes, la statue de la Liberté, la Grande barrière de corail en Australie, car « chaque site doit argumenter pour le maintien de son classement, patrimoine mondial de l’UNESCO, et parfois certains sites sont menacés par l’homme, voire le réchauffement climatique », poursuit-elle.

Ce projet en deux temps sera sans doute très formateur sur la connaissance des rouages de cette main mondiale, oeuvrant pour la préservation des monuments, des espaces naturels extraordinaires, plus globalement des sites matériels ou immatériels. Aujourd’hui, l’UNESCO nous parle un peu plus fort encore, car son regard exigeant s’inscrit dans un temps de paix… presque indissociable de sa mission ! 

Daniel Carlier

 

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