(St Amand/Manouvrier) Et Yvette le méritait bien… !
Symbole de ce renouveau de la résidence Manouvrier, au coeur de la cité thermale, une visite chez une nouvelle occupante pas comme les autres, Yvette Wacquet. En effet, elle illustre parfaitement cette nouvelle vie sans oublier la difficulté de quitter son ancien habitat aussi dégradé soit-il. Dans ce cadre, le maire et les personnalités ont inauguré officiellement la 1ère tranche de 61 logements de la Résidence Manouvrier, un moment important pour cette collectivité locale.

(Yvette en veste verte…)
Fabien Roussel : « L’Etat a tenu sa parole ! »
Sur un global de 238 logements sur cette résidence Manouvrier, construite dans les années 60, la première phase des nouveaux habitats a été inaugurée ce vendredi 19 décembre 2025. Autour de 61 logements, individuels ou collectifs, vous avez des habitant(e)s reloger sur site dans un nouveau bâtiment neuf, parfaitement isolé, et très qualitatif, réalisé par « Habitat du Nord », un peu le bailleur social des missions difficiles sur le Valenciennois.
Cette manifestation nous emmène à rencontrer une dame de 97 ans, autonome, mobile, en pleine forme, Yvette Wacquet. « J’ai vécu presque 53 ans dans le bâtiment Gambetta. Cela a été très difficile de déménager », dit-elle très émue. Evidemment, son nouvel appartement (70 M2) bénéficie de toutes les améliorations indispensables en 2025 au niveau, thermique, phonique, et dans les espaces de vie. « Bien sûr, je suis bien mieux ici ! », acquiesce la nouvelle résidente. Stop aux factures abyssales relative à la consommation énergétique, pour un ressenti de 15 degrés, aux bruits des voisins, et à l’humidité malsaine pour la santé, ces nouveaux logements répondent aux critères essentiels d’un habitat en 2025… !
Fabien Roussel rappelle qu’il n’y a pas eu de hausse de loyer dans le cadre de ce relogement, pas la norme habituelle. Quelques anecdotes ne s’inventent pas comme le remboursement, par le bailleur social, de la caution initiale de 150 francs… contre 22 euros actuels.
La suite se construit autour de la démolition en deux nouvelles phases, des 3 blocs encore existants, mais sur une période de dix ans…
Pas ANRU, pas NPNRU, mais des partenariats engagés !
Dans les discours après cette inauguration symbolique, Fabien Roussel rappelle que pour boucler ce budget de 50 million d’euros… : « Il manquait 5 millions d’euros, j’ai réussi à les obtenir auprès de l’ancien Ministre du logement, maire de Dunkerque, et du Président de la République. Et l’Etat a tenu sa parole. » On se souvient de cette première pierre assez emblématique avec le porteur en chef de ce dossier, Alain Bocquet https://www.va-infos.fr/2024/04/15/st-amand-la-residence-paul-manouvrier-une-renaissance-programmee-sur-10-ans/
En effet, ce dossier n’a pas bénéficié du cadre de l’ANRU de Jean Louis Borloo, ni même du NPNRU de Manuel Valls. C’est pourquoi, ce projet a dû agréger les partenaires engagés. « Je vous remercie de me montrer que je me suis trompé. Je ne croyais pas à la mobilisation des politiques. La parole a été respectée pour mener à bien cette opération à tiroir. Je remercie l’Etat, La Porte du Hainaut, et Action logement », explique Franck Porier, le Président du Directoire du bailleur social Habitat du Nord.
Pour la représentante du dispositif « Action logement« , dédié aux logements des salariés, la mission de cet organisme est centrale. « En 2024, nous avons soutenu financièrement, à hauteur de 700 000 euros, 932 aides. Ensuite, nous avons investi 2,7 millions d’euros dans les projets de construction de logements. »
Concernant Pascal Jean, vice-président à l’habitat, il se félicite de l’objectif de cette réalisation : « Cette reconstruction de la ville sur la ville, sans étalement urbain, répond aux choix écologiques de la CAPH. »
Enfin, le Sous-Préfet de Valenciennes recadre la genèse de cette offre de logements en 1960. « Il faut être honnête, ces logements répondaient certainement aux critères de l’époque. Le temps a passé, le prix de l’énergie, et le choix de conserver la même emprise, de démolir les anciennes barres, et de reconstruire sur site n’est pas anodin. Cette opération immobilière a pris en compte la dimension humaine, car nous parlons d’une personne, d’une histoire, et d’une âme. »
Daniel Carlier






















