Amandinois

Conserver la 20ème à gauche !

Plus que jamais, la température politique s’élève durant ce mois de janvier. Les engagements s’accélèrent dans la 20ème circonscription du Nord avec la candidature officielle d’Eric Renaud, adjoint à la ville de St-Amand-les-Eaux et Conseiller départemental.

Eric Renaud conforté par une consultation citoyenne

Exclu du parti communiste, à travers un non renouvellement de carte, Eric Renaud est rentré en conflit avec le parti communiste depuis les élections départementales. Elu sans étiquette au Conseil départemental du Nord, il est reparti très en amont pour cette élection législative en juin 2017.

« Depuis octobre dernier, dans la perspective des prochaines élections législatives de juin prochain et par le biais d’une large consultation populaire, je soumets publiquement et directement la proposition de ma candidature à l’ensemble des électrices et électeurs de la vingtième circonscription du Nord » , explique Eric Renaud. Le retour est conséquent puisque «en plusieurs mois, nous avons contacté 30 000 foyers (sur 45 000 sur la 20ème) avec 1 800 retours. Près de 600 sont même revenus par courrier, c’est un retour très positif. Une validation citoyenne qui m’a conforté dans ma candidature. Par ailleurs, mon élection au Conseil départemental, et les résultats aux régionales en décembre 2015 m’ont conforté dans ce choix », ajoute-t-il.

Cette circonscription est partagé entre un secteur Amandinois significatif, mais également par des villes importantes comme Anzin et Vieux-Condé. «Bien sûr, j’ai eu plus de réponses positives dans l’Amandinois ». La conclusion s’impose d’elle même pour Eric Renaud : «Conserver cette circonscription (20ème) à gauche, c’est possible ! ».

Embouteillage dans la 20ème

Comme probablement dans la 21ème (Valenciennois), voire la 19ème circonscription du Nord (Denaisis), une profusion de candidats se profile à cette élection législative.

Eric Renaud sait déjà qu’Alain Bocquet, dans sa 47 année à l’Assemblé nationale, ne sera pas titulaire, il a choisi son mandat local et celui de l’intercommunalité. Néanmoins, le panorama politique, sur la 20ème circonscription, s’annonce extrêmement embrumé !

renauddvertiA cette heure, il y a les candidats officiels et les officieux, un candidat EELV (Frédéric Bigot), un candidat P.S (Marcel Lourel), un candidat PCF (Fabien Roussel), un candidat de la France insoumise puisque Jean-Luc Mélanchon a annoncé une présence dans chaque circonscription (sauf exception), un candidat du Front National, un candidat UDI (David Bustin) voire un candidat Les Républicains, car Eric Castelain veut se présenter avec une investiture ou pas, cela promet. Et tout ceci, en zappant le phénomène Macron à la recherche de candidats tous azimuts… Néanmoins, avec une expérience certaine, Eric Renaud commente «les lignes politiques vont bouger, il y a de l’eau qui va couler sous l’Escaut et la Scarpe d’ici le mois de juin. Je pense que certains accords de partis vont intervenir d’ici cette date», ajoute-t-il !

En cas d’élection, Eric Renaud abandonnerait son mandat de Conseiller départemental, d’adjoint à la ville de St-Amand-les-Eaux et de vice-président du SITURV. «La règle du non cumul des mandats sera absolument respectée et ce au profit de mon seul mandat Municipal (comme simple conseiller)», précise-t-il.

Loin des yeux, loin du vote !

Incontestablement, cette incertitude inédite sur l’élection présidentielle galvanise, par porosité, les initiatives locales, les velléités sur des circonscriptions où les élu(e)s de terrain se sentent aussi légitimes que celui d’un parti.

Contrairement aux législatives précédentes, l’étiquette du parti ne fera plus la pluie et le beau temps. Certes, ce n’est pas l’élection du maire de la commune, mais ce sentiment de défiance face à une classe politique peut conforter une candidature de proximité, le laboureur de terrain pourrait devenir la référence et le favori. Il est probable que l’atout de proximité devienne déterminant pour chaque candidature pour cette législative 2017.

Face à un tango des idées et des convictions, en voyage temporaire voire définitif vers un parti, le citoyen(ne) a besoin majoritairement de connaître le visage du candidat putatif, du son de sa voix, d’une pensée claire les yeux dans les yeux… ! 

 

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