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La voie douce entre Quérénaing et l’UPHF, c’est parti pour les travaux !

Le problème de mobilité dans les communes rurales est récurent sur le Valenciennois et ailleurs. Quérénaing souffre de cette quasi absence de solutions de transport, mais une première réponse se profile à travers la réalisation d’une voie douce (piste cyclable/piétonne) entre ce village et l’Université Polytechnique Hauts de France le long de la CD 958.

( On devine sur la droite la future voie douce avec déjà son panneau…)

Didier Joveniaux : « C’est un projet déjà étudié en 2015 »

L’annonce avait été réalisée durant la présentation officielle des travaux du parking sur la Gare SNCF du Poirier à Trith-Saint-Léger en février 2020. Elle fut spectaculaire avec un projet « d’une liaison douce entre Quérenaing et l’UPHF (en passant par Famars) sur 2,8 km, un site propre le long de la départementale. Il se rattachera au parcours santé de l’UPHF inauguré en septembre 2019. C’est un dossier déjà étudié en 2015 et soutenu depuis le début par nos Conseillers départementaux Jean-Claude Dulieu et Isabelle Choain », explique l’édile de la commune Didier Joveniaux.

Ensuite, comme souvent, le dossier n’a pas trouvé l’étincelle administrative suffisante, mais l’appui sans faille de Valenciennes Métropole, la fin de mandat de Jean-René Lecerf, et une subvention de l’Etat de bon aloi ont permis de relancer le sujet. « C’est un coût de 1 055 000 € TTC avec une participation de l’Etat de 223 000 euros, le département de 499 000 euros, et 323 000 euros pour Valenciennes Métropole », poursuit le maire.

Les travaux commencent officiellement mi-septembre 2021 et vous pouvez déjà observer sur le bord de la départementale une zone d’élagage impressionnante. « Sur le panneau d’affichage, le temps de travaux est indiqué pour 18 mois, mais je pense que c’est une fourchette très large. Les travaux pourraient se terminer en 2022 », ajoute-t-il.

« Pas assez de bus », Didier Joveniaux

Bien sûr, le déplacement en vélo, voire à pied, ne constitue pas une réponse globale. La commune de Quérénaing ne bénéficie « que d’un service de bus, 2 à 3 fois en début de matinée et 3 à 4 fois en fin d’après-midi. Que fait-on durant le reste de la journée ? Pourtant, quand Anne-Lise Dufour était députée (et Présidente du SIMOUV), elle nous a promis, durant sa cérémonie de voeux sur Artres, une navette de rattachement entre les communes environnante. Rien n’ été suivi d’effet… ! », assène le maire.

« Je rencontre Guy Marchant », Didier Joveniaux

C’est pourquoi, avant le séminaire sur la gratuité pour les élus communautaires du SIMOUV (la semaine prochaine), le premier magistrat de Quérénaing a déclenché un rendez-vous avec le Président du SIMOUV, Guy Marchant. « Je rencontre Guy Marchant cette semaine. Je vais lui demander l’éventualité d’une mise en place d’une boucle (comme le Cordon 1 et 2 sur Valenciennes), entre Querenaing, Famars, Artres vers le tramway de l’UPHF, et une autre entre Maing, Monchaux, Verchain Maugré vers le tramway de l’UPHF », explique Didier Joveniaux.

Après une longue réflexion, le maire balaye du revers de la main tout autre solution « le Taxival, c’est dépassé pour nous (village de moins de 1 000 habitants). La mobilité est un enjeu majeur pour les communes rurales (au sud du Valenciennois), il faut imaginer des solutions de transport comme une navette de rattachement de 10 personnes, pas besoin de plus, afin de permettre d’autres solutions de transport (à la voiture) », conclut le maire.

Daniel Carlier

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