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Cyrielle Duhamel lance la semaine olympique et paralympique à l’UPHF

Grand privilège pour les étudiant.e.s de la filière STAPS de l’université Polytechnique Hauts-de-France à travers la présence de la nageuse Cyrielle Duhamel, car elle fait partie pour la Team France de ces espoirs de médailles, en natation, au J.O 2024 à Paris. Cette championne lance à l’UPHF de fait une semaine olympique et paralympique très riche en événements.

Cyrielle Duhamel : « Vous jouez votre participation (au J.O) sur deux courses de qualification en juin 2024 »

La natation, comme d’autres sports de foncier, ne laisse aucune place à une activité professionnelle ou estudiantine. « J’ai dû faire un choix en passant à 10 entraînements par semaine, études ou natation », déclare Cyrielle Duhamel, 23 ans et spécialiste du 200 et 400 mètres 4 nages.

Fort heureusement, la fonction publique française « réserve des emplois pour les sportifs de haut niveau, notamment la Police Nationale, la Gendarmerie, et l’Armée de Terre », précise un responsable de la filière STAPS à l’UPHF. Pour sa part, Cyrielle Duhamel est « détachée à 100% par la Police Nationale avec qui je suis en contrat. C’est un système idéal pour les sportifs de haut niveau, car je ne peux pas du tout travailler à côté de mes entraînements, 5 heures de natation par jour plus 1H30 heure de musculation et d’échauffement », commente Cyrielle Duhamel.

« J’avais besoin de changement », Cyrielle Duhamel

Evidemment, tout un aréopage de préparateurs physiques, kiné, ostéopathe, mental sont présents autour de la championne, originaire du club « Les Pélicans » de Bethune. « J’avais besoin de changement et je l’ai trouvé à Martigues avec l’entraîneur Philippe Lucas (ex entraîneur Laure Manaudou). Certes, il est très très exigeant, car je suis passée de 4 à 5 km jour à 8 km jour, mais je constate des progrès chronométriques dans mes 4 nages. Cela me donne beaucoup de confiance pour la suite », explique Cyrielle Duhamel.

Les J.O de Paris 2024… et après !

Durant cette période d’entraînement très lourde, la pensée est focalisée, avant les J.O de Paris 2024, sur les qualifications françaises à cet événement sportif mondial. « Nous devons le matin réaliser les minimas en terme de chrono, puis dans la seconde course terminer dans les deux premiers de la course pour se qualifier dans une discipline. J’espère me qualifier dans mes deux épreuves de référence 200 et 400 mètres 4 nages, voire dans d’autres épreuves.En fait, vous jouez votre participation (au J.O) sur deux courses de qualification en juin 2024 », lance-t-elle.

L’après J.O 2024 à Paris pour une championne de 24 ans, en 2024, dépendra des résultats comme souvent afin d’enchaîner sur la suite ou de revenir vers un cycle d’études ou une activité professionnelle.

Les étudiant.e.s présents ont posé quelques questions sur les modalités de son entraînement, son coach emblématique Philippe Lucas, ses rêves, sa vie en dehors du bassin de natation… Ses réponses laissent comprendre que Cyrielle vit, comme tant d’autres champions de haut niveau, une tranche de vie en apnée sans penser à autre chose que la performance à réaliser le jour « J », au moment « T », ni 5 minutes avant, ni 5 minutes après. La suite de l’aventure est une autre tranche de vie, très lointaine dans sa pensée 100% tournée vers un objectif olympique !

Le programme de la semaine olympique et paralympique (téléchargez le document ci-joint).

Daniel Carlier

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