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A mi-mandat, les prémices d’une mutation urbaine majuscule à Raismes

Pour ce point d’étape, le maire a choisi 4 rendez-vous sectorisés avec les Raismoises et les Raismois pour cette restitution détaillée, retour sur ce bout de chemin d’ici 2026 jusqu’à l’objectif final Raismes 2032 !

Aymeric Robin : « 70% du programme est parcouru (ou en cours), il reste à engager 30% d’ici 2026 »

Avec 4 rendez-vous sur le quartier du Petit Paris où les participants ont pu découvrir fin août, en avant première, l’école Anne Godeau revisitée après sa rénovation inédite en France , puis dans le quartier Sabatier, chemin faisant au sein du Lycée horticole de Raismes, très vétuste, dont un C.A très prochain va valider la reconstruction de l’établissement scolaire sur le secteur de Vicoigne. « Cela va acter définitivement la 1ère tranche. Ensuite, elle figure dans la 1ère tranche du PPI (Plan Pluriannuel d’Investissement) votée par le Conseil régional Hauts de France », explique le maire. Toutefois, ce fameux PPI court jusqu’en 2028 (date de fin de mandat avec une année de plus) avec mécaniquement une incertitude sur le délai. Enfin, au sein de l’Hôtel de Ville où une cinquataine de personnes sont venues écouter l’édile de la commune.

« 15 mois sous cloche », Aymeric Robin

Au sein d’une ville de plus de 10 000 habitants, l’effet COVID a modifié la vie des élu.e.s durant ce 1er semestre 2020 « où il fallait chercher du gel, des masques, gérer les enfants des métiers essentiels, et on enchaîne avec le confinement 2 et 3 avec au final 15 mois sous cloche, puis une crise énergétique et une guerre en Ukraine », entame en propos liminaire Aymeric Robin.

Sur l’ensemble des projets présentés en campagne municipale, certains sont dans les tuyaux, certains ralentis voire différés, et « très peu » renoncés. « Sur 124 actions proposées durant notre campagne électorale, 70% du programme est parcouru (ou en cours), il reste à engager 30% d’ici 2026 », commente Aymeric Robin.

« Une ville écologique, numérique, participative autour d’une mutation urbaine », Aymeric Robin

Clairement, au sein d’une ville rue avec 2/3 de son foncier proposé à la Forêt, l’équation n’est pas simple afin de reconnecter ce bijou vert des Hauts de France avec un centre-ville non marqué en terme urbain. C’est pourquoi, la prochaine rénovation de la Grand Place sera un 1er pas vers cette nouvelle identité du centre-ville. On reconnaît à Raismes la caractéristique d’une ville minière, comme La Sentinelle et d’autres, où la construction s’est réalisée en mode express sans une réflexion claire sur un centre-ville identifié, mais de l’habitat avant tout.

Avant cela, l’adjoint aux travaux présente un 1er projet prévu à très court terme, d’ici juin 2024. En effet, l’aménagement du Parc du Château Thibaut et de son parvis, bâtiment vendu pour l’installation de professions médicales, constitue un premier pas « afin de raccrocher la forêt au centre-ville. Nous voulons également alléger le trafic de voiture sur la Grand Place aux abords de l’école et aménager un petit parking en prévision de l’activité d’une Maison médicale  », souligne Jean-Paul Mottier, adjoint à l’aménagement urbain. Cette trouée poumon vert reliant la forêt au coeur de la cité urbaine donne l’idée générale de l’objectif 2032 sur le plan travaux.

« Il faut un continuum et une ouverture vers le Parc de loisirs de la Porte du Hainaut (ex base de loisirs). Cette idée d’aménagement du Parc Thibaut est le fruit du marathon des idées au sein du Château Mabille », indique l’édile.

« Sabatier dans le métro parisien », Aymeric Robin

Un autre quartier fait partie intégrante de l’histoire de cette commune, c’est Sabatier et son fameux terril dont l’image « est placardée dans le métro parisien symbolisant l’Unesco et le bassin minier. Mon rêve est que Sabatier soit à l’image de la Cité des Electriciens (Bruay-la-Buissière) », cite Aymeric Robin, connaisseur du transport en question.

Haro sur les cours bitumés

Ce n’est pas un détail de l’aménagement urbain, car les nombreux établissements scolaires français ont tous émargé en bas de la feuille… cour d’école utile en bitume pour plutôt laisser les garçons jouer au foot au milieu avec les filles dans un coin. « Nous voulons des cours d’écoles avec des espaces verts, et surtout non genrées dès le plus jeune âge. L’égalité homme/femme s’apprend très tôt », explique le premier magistrat.

L’écologie du quotidien

Lorsque vous dirigez une ville-rue, le volet transport est plus que crucial. Par suite, les aménagements routiers, plus sécurisés, comme la création d’une piste cyclable sur la RD 169, sont fondamentaux.

La gestion des déchets demeure un souci permanent, certes sous l’égide du SIAVED, mais la proximité d’une forêt entraîne des « dépôts sauvages » contre lesquels il y a des actions collégiales, tant sur le volet répression, nettoyage, comme sur la sensibilisation

Le retour à Raismes de la fabrication des CNI et passeport fait partie des mesures de bon sens afin de réduire les déplacements essentiels mêmes si chaque citoyen peut demander sa CNI partout en France.

Pour la souveraineté alimentaire locale, Aymeric Robin précise que  : « La Ferme du Pinson a été sauvée. En effet, le CAPEP n’étant plus en capacité de gérer ce site, nous avons repris en régie cette exploitation maraichère avec deux personnes en PEC (Parcours Emploi Compétences) ».

Difficile de faire le catalogue des actions engagées sans tomber dans une liste à la Prévert, mais vous pouvez retrouver plus d’actions, notamment en vidéo sur https://www.ville-raismes.fr/mairie/le-conseil-municipal/bilan-mi-mandat

Daniel Carlier

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