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Rubika, plus vite, plus haut, plus fort ensemble en 2024 ?

Comme le slogan d’une nouvelle page olympique, Rubika poursuit sa mue « Urbi et Orbi », car les défis sont immenses pour cette école privée, face à une concurrence virulente, mais surtout confrontée à une indispensable pédagogie toujours plus efficiente pour leurs apprenants compte tenu de l’évolution des métiers dans l’Animation, le Game, et le Design (visuel du hall de la Serre Numérique à Anzin).

(Stéphane André, Directeur général de Rubika)

Accompagnement individuel, diplôme Bac +5, La Réunion…

Depuis cette année scolaire 2023/2024 sur la plateforme « Parcoursup », l’école Rubika gagne en visibilité pour les « inscriptions, mais cela ne modifie pas notre processus de concours à l’écrit comme à l’oral. Certes, certains futurs étudiants préfèrent s’inscrire plus en amont dans une autre école afin d’être certain d’obtenir une place », précise Stéphane André, le Directeur de Rubika depuis 7 ans. 

Ensuite, le passage sous le régime d’une association de loi 1901, en septembre 2021, poursuit son objet. En effet, la section SupinfoCom-Rubika est reconnue depuis 2 ans par l’Académie au niveau BAC +5, l’année dernière SupinfoGame-Rubika, et cette année 2023/2024 l’ISD-Rubika. De fait, le diplôme attribué en sortie BAC + 5 de cette école ne comptera pas uniquement sur la notoriété de l’établissement au niveau national et international, mais également sur un diplôme validé par l’Education nationale ! Pas forcément spectaculaire, mais cette donnée constitue un pas de géant pour le choix en amont des étudiants dans une filière de plus en plus concurrentielle.

Le développement à l’international… et outre-mer

Depuis 2008, les formations consulaires ont choisi d’exporter leur expertise au delà des frontières. A cet effet, l’Inde, très Tech, était une terre promise que Supinfocom a investi sur le site de Pune. Chemin faisant, et après des agitations locales avec les partenaires associés, l’école Rubika est en quête d’un nouveau débouché dans la province du Maharashtra dans le centre ouest de ce pays gigantesque (province de Bombay). Actuellement 200 étudiants sont sur Pune, mais cette nouvelle destination permettrait aux spécialités de Rubika de se propager en Inde, un pays qui compte dans ce marché mondial. « Nous voulons nous developper à l’international, car c’est un facteur d’amélioration de notre qualité. Concernant ce nouveau projet en Inde, il serait adossé à une université publique », souligne Stéphane André un peu dans l’esprit de la reconnaissance par l’Education nationale des diplômes de Rubika.

Ensuite, Montréal depuis 2015 demeure toujours un site stratégique pour les apprenants où chaque étudiant peut évoluer durant son cursus (les 2ème année), mais également le Vietnam avec un « join programm » et un partenariat académique avec des sites universitaires sur Ho Chi Minh-ville, Đà Nẵng et Hanoï. 

Enfin et surtout, l’école Rubika se déploie sur La Réunion, dite l’île Bourbon. « Nous avons été sollicités par deux studios très renommés sur La Réunion. Néanmoins, nous n’avions pas les moyens financiers de nous implanter là bas. Dans ce cadre, nous avons candidaté au fonds « France 2030 » pour lequel nous avons été retenu pour installer une école avec une subvention de l’Etat de 2 millions d’euros », commente Stéphane André. Cet atterrissage dans ce département de près d’un million d’habitants doit se réaliser en septembre 2024. Clairement, l’Etat fait le pari de miser sur une école privée plutôt qu’une mise en oeuvre d’une structure publique, gratifiant de fait pour Rubika. « Nous allons proposer cette formation aux Réunionnais, mais également à toute l’Afrique de l’Est, l’Afrique du Sud (et Madagascar). Il n’y a pas d’école comparable dans cette zone géographique », ajoute le Directeur de Rubika.

En corollaire, Rubika a des partenariats à l’international sur Nairobi (Kenya) et depuis au Pakistan « très versé dans l’art non figuratif ». 

L’accompagnement individuel… !

L’attrait hors des frontières ne doit pas faire oublier les défis internes. En effet, la mixité au sein d’une école payante, 9 100 euros par an en 1ère année comme en 5ème année, est fondamentale. 

« Pour cette année 2023/2024, nous avons lancé un accompagnement individuel, car nous avons noté un fléchissement dans le taux de réussite. On passe de 90% à 85%, mais c’est beaucoup pour nous. Certains étudiants hésitent trop avant de nous alerter sur une problématique de choix de filière, de difficultés périphériques, ou autres problèmes durant le cursus, etc. Dans cette optique, nous avons lancé un accompagnement avec psy, c’est confidentiel et gratuit. C’est une obligation durant les 3 premières année, et facultative en Master », explique Stéphane André.

Outre les 3 filières reconnues, une classe prépa afin d’intégrer une filière sur Anzin, ou ailleurs en France, est également très suivie. « Nous allons réduire le nombre d’étudiants à 17/18 au lieu de 23/24 pour assurer une sortie positive », précise-t-il.

Ensuite, un nouveau partenariat se grave dans le marbre avec l’IESEG. « L’objectif est de renforcer la pédagogie des étudiants/techniciens avec une compétence manager commercial. C’est une filière en plus, le « Bachelor In Management and Tech Design » sur 3 ans ».

Bien sûr, le brassage implique le financement des jeunes dans l’incapacité de bénéficier de la pédagogie distillée chez Rubika. « Nous avons 20% de boursiers financés par le Crous, mais également un soutien de la Fondation Rubika avec un fonds annuel de 60 000 euros (Toyota, Vivendi, Ubisoft, Réseau bancaire…). Nous espérons attirer d’autres donateurs afin d’atteindre 100 000 euros dès cette année », lance le Directeur de Rubika.

Opération découverte

La bonne communication commence toujours autour de soi. C’est pourquoi, l’école Rubika s’est encordée avec des établissements scolaires dans les Hauts-de-France afin de proposer des stages découvertes, et des immersions avec le réseau des « Cordées de la Réussite » : Lycée de L’Escaut à Valenciennes, Collège Félicien Joly sur Escaudain, et d’autres établissements scolaires sur Lesquin, Cousoire, Béthune et Solre-le-château. 

Daniel Carlier

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