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Reviviscence, un cursus qui s’achève pour un nouveau départ

Dans le cadre du Master Études curatoriales, les étudiants de 2ème année organisent une exposition en partenariat avec le Phénix – Scène Nationale de Valenciennes, dans le cadre du Cabaret de Curiosités. Cette exposition, portant le nom de Reviviscence, se déroulera au Centre d’Art de l’UPHF, au Phénix et à la Bibliothèque Universitaire des Tertiales, du 13 au 23 mars 2024, et porte pour sujet principal « notre rapport aux autres, aux vivants humains et non humains, et au monde. »

Une exposition des étudiants de l’UPHF en collaboration avec le Cabaret de Curiosités du Phénix Scène Nationale : « Nous exposons au grand jour les réflexions de 5 artistes/collectifs d’artistes afin de comprendre la démarche et la beauté de leur création ».

Le vernissage aura lieu le mercredi 13 mars à partir de 17h30 au centre d’Arts de l’UPHF avec des médiateurs qui accueilleront le public. A 18h30, sur réservation, nous pourrons assister à une lecture de Kenneth Apocalypse par Nicolas Girard-Michielotti.

Cette exposition clôture le cursus de formation des étudiants et survient en rapport au festival organisé chaque année par le Phénix, Scène nationale, le Cabaret de Curiosités et se prolongera après celui-ci. L’exposition s’articule autour des créations scéniques de 5 artistes/compagnies/collectifs programmés dans le cadre du Cabaret de curiosités 2024 au Phénix. Elle proposera la découverte des œuvres des artistes suivants : L’Echappée de Philémon Vanorlé (Société volatile), Barbie sur le récif de Nicolas Girard-Michelotti (compagnie Lichka), Beste Cantate de Juliette Chevalier (compagnie La Drache), Noue de Carine Goron (Club.e Sensible), ainsi que Zones de Profondeurs Kasper T. Toeplitz (Art Zoyd Studios) au travers de différents dispositifs imaginés par les étudiants. L’exposition est pensée afin que le visionnage des spectacles ne soit pas un prérequis. 

Reviviscence est inclusive, car elle est ouverte à tous et pour tous 

« Le but est de réussir à amener le public dans l’art, et l’art vers le public. Que ce soit dans la diversité des œuvres exposées, des artistes sélectionnés, tout le monde pourra se reconnaître à un endroit dans l’exposition. Les artistes traitent de questions actuelles, passant de la sororité, à la question d’identité, à une recherche profonde d’idéal et de déconstruction de celui-ci, la possibilité ou non de contrôler nos vies, etc.. », nous explique Valentine Carrez, responsable de la communication de l’événement.

De plus, des médiations avec des publics variés sont prévues tout au long de l’exposition. Elles s’adaptent aux horaires de chaque lieu, globalement de 10h30 à 17h du lundi au vendredi et de 10h30 à 12h le samedi. Des médiations pour les scolaires sont également organisées, avec spécifiquement trois créneaux concernant les lycéens spécialité/option théâtre.

Il est question ici de renouer avec le vivant et de découvrir en image, en son et en espace le travail des artistes, leur processus de création donnant lieu à des représentations hybrides et pluridisciplinaires. Les étudiants ont réalisé le tour de force de matérialiser les arts de la scène en dehors de leur temporalité initiale et in-situ. Sans assister aux spectacles, le but est de les voir se matérialiser plastiquement. Cela peut être également une porte d’entrée dans l’univers des artistes, une clef de compréhension, une visite des loges ?

Nous allons découvrir le processus de création de chaque artiste scénique, leur façon d’imaginer, de créer et de faire évoluer leurs œuvres. Il y aura des photographies, de la documentation en lien avec leur recherche esthétique, des costumes de scène, des installations immersives sonores et visuelles. 

« Cette exposition a une grande importance pour les étudiants du master études curatoriales, car par le biais de celle-ci, on enrichit nos connaissances du monde de l’exposition, on appréhende le monde professionnel, tout cela en travaillant en équipe avec des personnes que l’on côtoie depuis deux ans pour les étudiants, mais aussi avec des professionnels qui nous ont guidé tout au long de la création du projet », poursuit Valentine Carrez.

Les dix-neuf étudiants qui ont mené à bien ce projet passionné accompagnés de Henri Duhamel et Christian Hanquet tiennent à remercier pour ce projet,  le service culturel de l’UPHF avec Maximilien Distinguin et Bahera Oujlakh qui ont été un soutien sans faille, Le Phénix, scène nationale qui leur a donné l’opportunité d’exposer durant le cabaret de curiosité, La Bibliothèque universitaire de l’UPHF et le Centre Régional de la Photographie qui a prêté certaines œuvres de leur collection pour documenter le propos de l’exposition.

Jane Huvelle

 

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