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Pierre-Michel Bernard, un programme conquérant pour un 3ème mandat à Anzin

Après le dévoilement officiel de sa liste, Pierre Michel Bernard commence dès ce 19 février son opération de distribution de tracts relative à son programme, un porte à porte jusqu’au 13 mars. A cette heure, deux listes seulement sont sur la ligne de départ pour cette élection de fait sur un tour, le dimanche 15 mars 2020 (visuel agents de la ville en situation de handicap).

Pierre-Michel Bernard : « La réhabilitation de la Place Salengro est un projet de fin de mandat »

La Place Roger Salengro est un sujet de campagne électorale ultra sensible, c’est pourquoi Pierre Michel Bernard revient sur ce projet au long cours. En effet, tôt ou tard, il devra y avoir une réhabilitation de ce poumon de la vie locale, mais également le coeur battant de l’activité commerciale.

« Nous ne sommes qu’au stade de l’ébauche. Je sais qu’il y a une inquiétude chez les commerçants. D’abord, ce sera un projet co-construit avec les commerçants, adapté pour recevoir le marché (de plein vent) si important pour notre commune, mais également la possibilité d’organiser dans les meilleures conditions les grands événements, rien n’est acté, mais il faut qu’elle soit digne de ce nom. Cette réhabilitation de la Place Salengro est un projet de fin de mandat », précise-t-il.

De l’autre coté, il y a une réalité technique. « Certains platanes sont en fin de vie, les autres sont à maturité. Il faut donc absolument anticiper et réaliser une analyse sanitaire ».

Les deux candidats sont en phase sur l’obligation de rénovation de cette Place Roger Salengro.

Le soutien au commerce de proximité

Dans la continuité de cette transformation urbaine majeure en lien avec le commerce local, le candidat a intégré dans son programme des mesures pour les professionnels sédentaires. « Nous allons proposer un nouveau service en mairie, un guichet unique pour le commerçant ou chef d’entreprise voulant s’installer sur la commune, voire pour toute autre question d’un commerce en activité. C’est dans l’idée d’un manager de centre-ville, une personne ressource. Cela évitera au professionnel d’aller et venir d’un service à l’autre », explique le maire. Vu du côté professionnel, la simplification administrative n’est même plus perçue comme facilitatrice, mais comme une économie de temps, un gain de productivité, tant les normes pléthoriques administratives sur tous les sujets sont chronophages pour un commerçant de proximité, c’est parfois désespérant malgré la qualité des fonctionnaires territoriaux et de l’Etat !

« Nous sommes en lien étroit également avec les deux chambres consulaires (CCI Grand Hainaut et Chambre des Métiers et de l’Artisanat). Dans cette optique, nous avons également durant ce mandat protéger certaines axes commerçants, comme l’Avenue Anatole France et la Place Roger Salengro, à travers un droit de préemption afin d’implanter des commerces rares ou inexistants », poursuit-il. Le droit de préemption existe de fait déjà, il s’agit donc à travers une délibération municipale, sur un périmètre ciblé, de voter une délibération sur un Droit de préemption renforcé. C’est déjà le cas dans des villes comme Valenciennes où elle fut votée en 2007/2008, mais appliquée seulement 12 ans plus tard via le fameux CRAC.

Enfin, toujours sur ce volet structurant, une aide au loyer commercial est prévue. « Nous proposerons une aide de 300 € par mois, pendant un an, pour les nouveau commerçants. Bien sûr, l’objectif n’est pas de concurrencer l’activité existante, mais d’implanter une complémentarité commerciale », conclut le maire sur cet item.

Le budget participatif

Sur ce volet du budget participatif, un grand nombre de communes s’inspire de cette initiative, le candidat veut reconduire pour la 3ème année cette enveloppe, mais « également l’augmenter. Pour le choix des projets, nous avons eu 1724 votants en 2019 ce qui élimine toute idée d’un certain clientélisme », précise le candidat. Quatre projets ont été choisis pour cette édition 2019, une aire de jeux, un stop/mégot, une amélioration d’une maison de proximité, etc.

La mobilité

Dans une commune sur le tracé de Transvilles, la mobilité a une résonance particulière. « Pour les jeunes, nous allons augmenter à 800 euros le soutien financier pour le passage du permis, sauf si l’intéressé a déjà une aide par ailleurs. L’objectif est de soutenir 30 dossiers de permis par an », précise le candidat.

L’emploi public

Dans ce domaine, la ville d’Anzin veut augmenter les contrats d’apprentissage. « Nous avons actuellement quatre apprentis sur la commune, deux personnes valides et deux personnes en situation de handicap, nous voulons augmenter le nombre d’apprentis. Sur cette thématique, nous allons proposer à la population une personne désignée pour gérer les dossiers liés à l’emploi au sein de la mairie », explique Pierre-Michel Bernard.

Anzin et Condé-sur-l’Escaut ont été mis à l’honneur à l’Université Polytechnique Hauts-de-France en 2019 pour leur engagement en faveur des personnes en situation de handicap.

La sécurité

Le gros dossier sur le sujet de la sécurité des biens et des personnes est la mise en route réelle de cette fameuse police pluri-communale (sur deux agglo). « Pour l’instant, elle consiste à effectuer 2 opérations très ciblées par semaine avec 2 à 3 équipes, 6 à 8 personnes, c’est insuffisant en cas d’arrêt maladie d’un agent. Dès l’été 2020, après les mises en places des nouvelles majorités, nous voulons lancer cette police avec 17 personnes sur les 4 villes (Raismes, Beuvrages, Anzin, et Petite-Forêt).J’espère que les prochaines majorités issues des urnes vont collaborer en ce sens. Ces agents municipaux pourraient disposer de nouvelles armes comme un taser, c’est à l’étude (mais pas d’arme létale) », précise Pierre-Michel Bernard.

Par contre, sur la mission dédiée, le candidat reste ferme sur l’évolution nécessaire. « Certes, au début de ce programme, nous avons travaillé sur les zones limitrophes aux villes membres. Par contre, nous avons vu les limites où le délinquant passait sur le trottoir d’en face, et la Police pluri-communale ne pouvait plus agir. Il serait ridicule de revenir en arrière. Ces agents doivent pouvoir agir partout au sein des 4 villes membres », précise Pierre-Michel Bernard.

Une ville éco-responsable

Bien sûr, le champ de l’écologie imprègne tout notre vie, les choix des acteurs publics sont mécaniquement fondamentaux et si importants concernant la santé de leurs administrés. Le volet bâtimentaire constitue de fait un enjeu crucial. Récemment en conférence sur Valenciennes, Jean-François Caron, maire de Loos-en-Gohelle, disait : « L’écologie, c’est d’abord des économies. C’est un passage obligatoire ». En ce sens, la rénovation lourde programmée « des salles sportives, des écoles, et d’autres espaces publics (comme l’éclairage) fait partie de notre action écologique », précise-t-il. L’efficacité thermique est un passage obligé pour toutes les collectivités locales.

Comme action innovante, son programme dévoile le lancement d’un Guide de l’Eco-Anzinois. « Cédric Degaugue (sur la liste) est le Président d’une association de sauvegarde des oiseaux, il nous a proposé de lancer un guide des bonnes pratiques écologiques », précise le candidat.

Ensuite, le compostage comme sur de nombreuses communes va s’intensifier. « Nous voulons développer cette pratique dans les maisons individuelles et au sein des collectifs avec des espaces communs dédiés », poursuit Pierre-Michel Bernard.

Vous trouvez également dans ce programme le développement des Jardins partagés, mais également le fameux projet d’une ferme urbaine. « Derrière la Ressourcerie à Anzin, la ville possède environ 1 hectare où nous voudrions implanter durant ce mandat une ferme urbaine », conclut-il.

Chantiers urbains

Le château du Parc Dampierre est évidemment un emblème pour cette commune, il est d’ailleurs classé UNESCO. « Nous voulons le restaurer, mais cela représente un coût de 2 à 3 millions d’euros », précise le maire. Inutile de dire qu’une pluie de subventions, de dons etc. seront indispensables pour réaliser cette rénovation très très lourde !

Retrouvez les autres sujets sur https://www.va-infos.fr/2020/01/07/pierre-michel-bernard-au-bout-de-ses-reves-pour-anzin/

Cette liste a une moyenne d’âge de 53 ans avec 19 nouveaux, donc un renouvellement profond de la liste « Unis pour Réussir ».

Liste « Unis pour Réussir » sur Anzin :

Pierre-Michel Bernard, 57 ans

Elisabeth Gondy, 61 ans

Alain Vincent, 54 ans

Isabelle Asselin, 57 ans

Jean-Roger Berrier, 67 ans

Valérie Tomson, 54 ans

Bruno Levant, 60 ans

Valérie Podevin, 52 ans

Onotillo Selidonio, 50 ans

Karine Bernard, 50 ans

Damien Coyez, 53 ans

Isabelle Dutrieux, 52 ans

Daniel Hénin, 66 ans

Nathalie Khennouf, 54 ans

Ali Beldjouhri, 56 ans

Christine Choquez, 43 ans

Claude Renoncourt, 65 ans

Francine Baefcop, 61 ans

Patrick Messager, 53 ans,

Nicole Delbove, 59 ans

Aldo Tetinni, 69 ans

Isabelle Thorez, 55 ans

Cédric Degaugue, 44 ans

Isabelle Bille, 57 ans

Cyril Morrhadi, 32 ans

Martine Pirez, 55 ans

Amar Benghennou, 57 ans

Sylvianne Manard, 75 ans

Régis Gandaho, 42 ans

Lolita Mayer, 28 ans

Dimitri Ladrier, 32 ans

Bekhta Chikh, 58 ans

Hamza Beldjouhri, 23 ans

Suppléants :

Justine Thorez, 23 ans

Jacques Pepin, 80 ans

Les élus communautaires : Pierre-Michel Bernard, Elisabeth Gondy, Alain Vincent, Isabelle Asselin, Jean-Roger Berrier, Nathalie Khennouf, Ali Beld Jouhri, et Francine Baefcop.

Daniel Carlier

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